Franco Beaudoin, un exemple de détermination

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L’attaquant des Élites de Jonquière Franco Beaudoin a compris que pour percer dans la Ligue nationale de hockey (LNH), il faut faire des sacrifices. Il n’a pas hésité à quitter son village natal situé à plus de 2000 kilomètres de Jonquière pour y poursuivre son développement.

Originaire de la petite municipalité de 1000 habitants à la frontière du Labrador, Lourdes-de-Blanc-Sablon, l’adolescent a dû se rendre à Baie-Comeau à 13 ans pour pouvoir évoluer dans un calibre compétitif. Après une saison au niveau Bantam AA et une autre au Midget Espoir, l’ailier a réussi à gagner un poste dans l’alignement des Élites pour la saison 2016-2017.

Confronté à vivre en famille d’accueil pour une quatrième année d’affilée, le jeune de 16 ans reste tout de même très proche de sa famille. Il parle à ses parents tous les jours et à son grand frère de trois à quatre fois par semaine. «Je garde toujours du temps dans ma journée pour parler à mes proches, c’est important pour moi», affirme le jeune homme qui voit sa parenté environ deux fois par année. L’espoir du Drakkar de Baie- Comeau a suivi les traces de son grand frère qui avait quitté son patelin deux années avant lui pour jouer Midget Espoir lui aussi à Baie-Comeau. «Par moment, j’ai trouvé ça plus dur, mais pour mon frère c’est un rêve ce que je vis, alors il me pousse à continuer», souligne l’étudiant de cinquième secondaire.

Sa mère d’accueil pour cette saison, Marie-France Beaulieu, n’a que de bons mots à dire au sujet du jeune homme. «Il est très ordonné, ça en est surprenant », souligne-t-elle. Conscient qu’il est diffi cile de percer dans la LNH, Franco accorde beaucoup d’importance à ses résultats académiques. Comme il a une préférence pour les mathématiques, il souhaiterait peut-être suivre les traces de son frère en actuariat tout en poursuivant sa carrière au niveau universitaire si son parcours junior n’est pas concluant.

L’entraîneur des Élites, Steve Thériault, considère son vétéran comme une personne réservée, mais appréciée. «Il est très peu volubile, mais il est aimé partout ; dans le vestiaire, à l’école et à la maison», mentionne-t-il.

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