La maison hantée d’Arvida | Un incontournable le soir de l’Halloween

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Depuis maintenant 14 ans, Jonathan Gobeil et Carine Desgagné ouvrent les portes de leur domicile de la rue Lavoisier dans le secteur Sainte-Thérèse d’Arvida afin d’apeurer les courageux qui osent s’y aventurer. Cette année, ils s’attendent à accueillir plus de 1000 personnes le soir d’Halloween.

À l’extérieur, le terrain entouré d’une clôture lugubre est complètement décoré. D’énormes structures gonfl ables, des pierres tombales et des ossements humains indiquent la présence évidente d’une maison hantée. Une pancarte à l’entrée déconseille fortement aux jeunes enfants et aux gens souffrant de problèmes cardiaques de franchir la porte.

C’est à l’intérieur que l’action se passe. Le propriétaire construit un couloir où circuleront les participants. Étonnamment, l’assemblage du parcours nécessite peu de temps. La veille de l’Halloween, Jonathan Gobeil fabrique le couloir à l’aide de panneaux de bois préfabriqués. Le jour même, le passionné et quelques amis installent les décorations pour ainsi créer une atmosphère d’épouvante. «C’est très rapide, le lendemain, tout est nettoyé à l’heure du souper», affirme-t-il.

Réaliser la maison hantée demande du travail toute l’année. «Je suis en recherche constante de nouveaux maté-riels pour améliorer le parcours», confirme Jonathan. Ce dernier confectionne plusieurs de ses installations, comme les éléments en mouvement.Peu avant le début de la soirée de l’Halloween, une vingtaine de bénévoles arriveront pour se faire maquiller et vers 17h30, le cauchemar pourra commencer. Le nombre de personnes s’accumulera dans la file, 30 minutes d’attente seront nécessaires avant d’affronter la maison hantée. Pendant ce temps, des zombies et des sorcières effrayeront les passants.

Dans les premières années, une centaine de personnes visitaient la maison, puis l’achalandage a augmenté jusqu’à une fréquentation de 1600 à 1700 curieux. Le nombre de visiteurs est si important qu’il est nécessaire de barrer la rue. Une notoriété qui dépasse les frontières de la région. «Certains arrivent de Montréal et de Québec pour vivre l’expérience», dit le propriétaire.

Avec quatre enfants en bas âge et des emplois, Jonathan Gobeil et Carine Desgagné trouvent tout de même le temps de continuer à créer la maison hantée et ce chaque année. «C’est pour le plaisir que nous continuons à faire ça», déclare l’informaticien de formation. Après 14 ans à faire peur aux plus petits et aux plus grands, les affamés d’épouvante n’ont pas terminé de créer l’effroi dans les rues d’Arvida. «Tant qu’on va être capables, on va continuer», assurent-ils

 

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