Le Reiki, une technique de soins énergétique

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C’est dans un local baigné de lumière que la maître reiki Marie-Christine Simard accueille mensuellement des participants de niveaux différents. En ce dimanchetrois participants, tous d’âges différents, avec un vécu différent, se réunissent de 9h à 18h, pour un atelier d’initiation. Ils ont un objectif commun: celui d’atteindre la paix intérieure en méditant.

Selon les croyances les plus répandues, la pratique méditative du reiki serait née au Japon. Fonctionnant avec l’énergie, quatre niveaux sont nécessaires avant d’atteindre le titre de maître. Un temps défi ni pouvant atteindre quelques mois est requis entre chaque niveau. L’objectif de l’initiation, soit le niveau un, est de réaligner les sept principaux chakras du corps humain.

«Pour les chakras, imaginez- vous des roues d’énergie tour- nantes. Dans des moments de stress, elles sont perturbées et ça peut vous créer des douleurs physiques à des endroits spécifi ques du corps», explique la professeure.

Mme Gagnon se dit confrontée chaque jour à une partie d’elle-même: elle se sent déchirée entre son désir d’aider et celui de payer ses factures. «À ce que je sache, nous sommes quatre professeurs à Saguenay, mais certains nous voient comme des charlatans. J’essaie d’ouvrir mon coeur. Je dois faire payer les gens si je veux en vivre», explique-t-elle. Les membres ont dû débourser plus ou moins 100 $.

L’avant-midi, divisé en quatre volets, comprend la présenta- tion des membres, la légende racontée de l’essor du reiki, une méditation pour évoquer l’enfant en soi et fi nalement l’initiation au reiki pour réaligner les chakras.

Assis en cercle sur de petites chaises de métal, les membres du groupe, tous vêtus de blanc pour symboliser la pureté, ont tenu à se présenter avant d’en- trer dans un univers de spiritua- lité, de découverte de soi et de quête de bien-être.

La professeure de reiki partage certains fragments de sa vie. «J’avais une vie bien remplie et j’étais occupée. Café, boulot, dodo.» Elle était vice-prési- dente du Groupe Uni-Spec. La dame a aussi été directrice générale pour le Centre de géomatique du Québec (CGQ). «En 2011, j’ai eu un accident de voiture. Ma vie s’est écroulée et j’ai vu mes rêves se briser, raconte Marie-Chris- tine Gagnon. Même après des traitements offerts par la méde- cine traditionnelle, mes douleurs permanentes ont persisté. Je me suis donc tournée vers la biotransformation et ensuite vers le reiki, le plus beau cadeau sur mon chemin, un éveil de l’âme, car je ne croyais pas du tout à ces choses-là avant.»

Venue d’Alma, Marianne Parent, 18 ans, a été initiée très jeune par son père à l’ésotérisme, à la carto- mancie et au reiki. «Depuis un an, je sais que j’en ferai un métier. Je ne veux pas exercer quelque chose de prédéfi ni par la société», affi rme la jeune femme d’une voix douce. «Moi, je veux aiguiser mes sens et utiliser plus que 3 % de mon cerveau», raconte Jean-Marie Tremblay, un employé de l’hôpital de Chicoutimi, après avoir lu sur la pratique du reiki.

Un retour à l’enfance

D’une voix presque sensuelle, la maîtresse se lance dans une lecture méditative.

Elle invite les participants à lâcher prise sur les tensions qui habitent leur «temple physique». Tous les participants déposent leurs mains près de leur poitrine comme s’ils priaient, ils semblent plus détendus, plus ouverts.

La professeure prend bien soin d’offrir un moment de silence entre chaque phrase. «Je vais profi ter de cet instant empli d’amour pour inviter la partie la plus secrète, la plus vulnérable, la plus vraie de mon être essentiel. Oui je vais inviter mon enfant intérieur à se manifester et à se présenter entre les paumes de mes mains», a susurré Mme Gagnon en pesant chaque mot.

L’enfant qui s’est présenté à eux prenait différentes formes. Pour Jean-Marie Tremblay, il était «très joyeux et il s’amusait».

Selon la professeure, l’en- fant a pu communiquer à sa manière un message important. «Mon enfant intérieur m’a dit de m’aimer», confi e Marianne Parent durant la rétrospection de groupe.

«Avant cette expérience, j’avais l’impression d’avoir perdu l’enfant en moi. Surtout depuis le décès de mon conjoint, et tout le poids de cette responsabilité que je porte envers mes enfants. Aujourd’hui, je l’ai retrouvé et je l’ai cajolé. Il m’a dit de recommencer à jouer», se remémore Annie Gauthier.

L’expérience ne fait que commencer pour le groupe. Dans les prochains mois, le second niveau les attendra, la séance se tiendra cette fois-ci sur deux jours. Marie-Christine Simard enseignera comment capter les différents champs magnétiques, notamment avec l’énergie des plantes et des animaux.

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