Théâtre à bout portant | La nouvelle pièce Haïkus de prison présentée à Chicoutimi.

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Après avoir été dévoilée en première mondiale dans le cadre du Festival international des arts de la marionnette cet été, la nouvelle pièce du Théâtre à Bout Portant, Haïkus de prison, sera présentée à Chicoutimi du 25 octobre au 5 novembre.

Vicky Côté incarne une prisonnière qui travaille dans une laverie. Avec des vêtements, elle crée des personnages pour raconter l’histoire, qui suit le carnet de bord d’un prisonnier décrivant les évènements et le quotidien dans une prison.

Sur scène, les deux acteurs feront seulement de la manipulation d’objets et du théâtre physique, ils n’auront aucun texte à réciter puisque le son a déjà été préenregistré. La narration est réalisée par Luc Proulx et la conception sonore par Nicolas Letarte-Bersianik

«C’est un livre de Lutz Bassmann que je relis depuis plusieurs années. Il m’a beaucoup frappée, et j’avais le goût d’en faire un défi et de créer une mise en scène», explique Vicky Côté, qui est metteuse en scène, conceptrice de l’éclairage et comédienne du spectacle.

Pour sa part, Bruno Paradis, interprète dans l’oeuvre théâtrale, a décidé d’embarquer à pieds joints dans le projet puisqu’il le trouvait très attirant, mais aussi pour Vicky, pour qui il a eu un coup de foudre professionnel et amical. Ce dernier a également hâte de voir la réaction u public face à la pièce «C’est très émotif et les gens ne ressortiront pas de l’expérience insensible», assure M. Paradis.

Haïkus de Prison sera présentée à la salle Murdock du Centre des arts et de la culture de Chicoutimi, qui peut accueillir entre 50 et 100 personnes. «Je privilégie les salles intimes, pour avoir un rapport de proximité avec les spectateurs et pour que ces derniers puissent bien voir la manipulation faite sur scène», souligne Mme Côté.

Nouveau départ

En janvier dernier, le centre communautaire Saint-Marc à La Baie a pris feu. Celui-ci abritait les costumes, décors et accessoires du Théâtre à Bout Portant. Et tout ce qui était préparé pour la nouvelle pièce a été perdue. «Puisque c’était beaucoup des décors d’archives et d’antiquités, il a fallu faire appel à la population pour trouver certains éléments introuvables en magasin», a confié Vicky Côté.

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