Halloween | Des gens heureux malgré le froid

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Malgré un temps ressenti de -1 degré Celsius et des décorations moins présentes, plusieurs familles ont bravé le froid pour passer l’Halloween mardi soir.

Dans le quartier Sainte-Thérèse d’Arvida, sorcières, zombies, pompiers, super héros, princesses, tous étaient au rendez-vous, sans oublier les nombreuses poussettes présentes. La majorité des gens marchait durant environ 45 minutes, tandis que d’autres, plus téméraires, ont tenté l’aventure pendant plus d’une heure et demie.

Une résidente de ce quartier, Louise Delpeche, a déploré un seul problème: celui de manquer de bonbons. «Ce qui est finalement bien positif», affirme la dame en souriant.

Les familles abondaient, car Mme Delpeche avait laissé sa lumière ouverte et a attendu de la visite pour offrir des sucreries même si sa maison était peu décorée.

Sa fille, la petite Chloé de deux ans est entrée dans la maison hantée de la rue Lavoisier, toujours dans le secteur Sainte-Thérèse.

«Je n’imaginais pas toute l’épouvante et les mises en scène de cette maison», assure Mme Delpeche.

Le propriétaire de cette maison hantée, Jonathan Gobeil, est satisfait de la nouveauté de cette année: la mise en scène d’un exorcisme. Il était possible d’entrer dans une pièce vaste et épurée dans laquelle une petite fille était couchée sur un lit en criant. À côté d’elle, un prête récitait des paroles latines pour conjurer la démence en elle.

Malgré cela, «moins de personnes étaient présentes ce soir comparées aux années précédentes», affirme M. Gobeil.

Sécurité

Du côté de la Sécurité publique de Saguenay (SPS), on a déploré un seul incident. «Deux enfants ont perdu leurs parents et les ont retrouvés après 15 ou 20 minutes grâce à l’aide des policiers et des patrouilleurs», affirme le sergent Dominic Simard de la SPS.

Des ambulanciers, des remorqueurs de la compagnie Remorquage Bobo et une dizaine de policiers ont assuré la sécurité des lieux dans les rues de Saguenay.

M. Simard affirme par ailleurs n’avoir jamais entendu parler de la problématique de drogues dans les bonbons en oursons.

«Personnellement, durant ma carrière, je n’ai jamais rien vu de tel se produire. Le seul événement similaire serait peut-être celui d’un petit sac avec des pilules retrouvées lors d’un tri de bonbons d’une famille il y a environ huit ans», raconte le sergent.

 

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