Ressources intermédiaires | Gaudreault appuie les propriétaires

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Le député de Jonquière à l’Assemblée nationale, Sylvain Gaudreault, donne son appui aux ressources intermédiaires (RI) afin de les aider dans leurs négociations avec le Parti libéral pour avoir de plus grandes ressources financières.

Depuis plus de deux ans, les négociations sont au point mort entre les ressources intermédiaires de la province et le gouvernement. La représente des sept RI de Jonquière et propriétaire de la Maison d’Éloïse, Isabelle Tremblay, déplore cette inactivité mentionnant que les besoins sont criants dans le milieu. Elle demande au ministre Gaétan Barrette un montant de 15 millions $ étalé sur cinq ans.

«Ce qui me frustre le plus, c’est que quand il faut accorder des millions voir des milliards de $ pour augmenter le salaire des médecins, il y en a pas de problèmes, mais quand il est temps de soutenir les ressources intermédiaires, les négociations n’avancent pas», déplore M. Gaudreault.

Les enjeux de ces négociations sont clairs, avoir un budget plus important afin d’être en mesure d’offrir un salaire décent aux employés pour être capable de suivre l’inflation. «Présentement, un employé d’un RI est payé entre le salaire minimum et 14 $ de l’heure. Dans un CIUSSS, il commence à 20 $ alors c’est normal que s’ils ont une opportunité de changer d’emploi, ils vont le faire, et on les comprend», affirme Mme Tremblay.

Ce roulement d’employés n’aide aucunement les résidents en perte d’autonomie de ces centres. Selon les propriétaires de Ri, la stabilité du personnel rassure les bénéficiaires. «Les enfants qui vivent dans nos maisons ne changent pas de parents chaque mois. Nos résidents ne devraient pas avoir à subir ça non plus», mentionne Mme Tremblay.

De plus, la propriétaire aimerait avoir davantage de budget afin d’offrir une formation plus complète aux employés pour donner un service de plus grande qualité à la clientèle. Finalement, elle aimerait être en mesure de signer des ententes de 10 ans auprès du gouvernement au lieu de cinq ans, comme c’est le cas présentement. «Nous on demande 10 ans parce que lorsqu’on arrive au niveau du financement, ce n’est pas évident pour nos institutions financières d’embarquer avec nous alors que les contrats ne sont pas très longs», explique-t-elle.

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