Cancer chez les pompiers | Saguenay agit en prévention

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Le responsable des communications de la Ville de Saguenay, Jeannot Allard, affirme que le service incendie a ajusté ses procédures afin de protéger les pompiers des substances toxiques contenues dans la fumée.

Une étude menée par l’Université d’Ottawa, dont les résultats ont été publiés le mois dernier, révèle que les pompiers sont exposés à des produits toxiques pouvant avoir des effets néfastes sur leur santé. Ces particules ne sont pas seulement dommageables lorsqu’inhalées, mais aussi lorsqu’elles entrent en contact avec la peau.

Le contact avec ces particules toxiques a causé 25 cancers chez les pompiers de Québec. Toutefois, aucun cas de cancer n’a été décelé dans la région, que ce soit chez les pompiers ou les retraités du service incendie. La problématique n’a toutefois pas été prise à la légère et de nombreux protocoles de prévention ont été instaurés.

«C’est un danger que l’on connaît depuis plusieurs années, assure Jeannot Allard. Nous avons pris toutes les précautions possibles afin d’éviter à nos pompiers de contracter un cancer. Des serviettes désinfectantes doivent être utilisées afin de nettoyer l’équipement et la peau de tout pompier s’étant exposé à la fumée ou ayant été à proximité d’un feu. Cette opération doit être effectuée sur place avant même le retour à la caserne.»

En plus de ce nettoyage préliminaire, les soldats du feu doivent porter leur masque à oxygène en permanence et entreposer leur équipement dans une pièce réservée aux uniformes infectés, en plus de prendre une douche désinfectante dès leur arrivée à la caserne.

Tous ces produits toxiques néfastes sont engendrés par les nouveaux matériaux utilisés en construction. «À l’époque, tous les édifices étaient en bois, la fumée était donc beaucoup moins néfaste qu’elle ne l’est aujourd’hui», résume M. Allard.

L’utilisation de produits chimiques est aujourd’hui monnaie courante. Que ce soit dans l’isolation, les liants, les mortiers, etc. Les matériaux utilisés, de nos jours, produisent une fumée toxique qui s’infiltre dans les interstices des uniformes et se dépose sur la peau des pompiers.

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