Université du Québec à Chicoutimi | Des solutions pour favoriser l’intégration

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L’intégration des étudiants internationaux passe par une meilleure préparation, par le développement de partenariats avec les PME d’ici concernant les stages et par la mise en place de mesures permettant une expérience éducative enrichissante.

 C’est ce qui est ressorti de la table ronde L’UQAC et la diversité qui avait lieu mardi dans le cadre du Festival des cultures organisé par Léa Schmit, stagiaire aux services aux étudiants. Pour l’occasion, trois panélistes étaient réunis pour discuter des forces et des faiblesses de l’université quant à l’intégration de ses étudiants.

Selon le professeur Khadiyatoulah Fall, il est impératif d’offrir aux étudiants étrangers diverses ressources afin de mieux comprendre leur nouvel environnement. Si l’UQAC offre déjà des ateliers de préparation à l’hiver québécois, la documentation concernant la population saguenéenne est absente. Durant la discussion, l’une des panélistes, Fatou Marone Diouf, a soulevé l’idée d’offrir aux nouveaux arrivants un lexique qui traiterait des enjeux locaux, des valeurs régionales et des principales différences qui opposent le Saguenay au reste de la province.

 Accès difficile aux stages

«Les étudiants d’origine maghrébine ou africaine ont plus de difficultés à se trouver un stage à la fin de leurs études», a souligné M. Fall. Une analyse est en cours afin de déterminer si cette difficulté d’intégration au milieu de travail régional ne découle pas d’une forme de racisme.

Fatou Marone Diouf, étudiante au doctorat à l’UQAC, a proposé que l’université établisse des partenariats avec les PME du Saguenay-Lac-Saint-Jean afin de régler la problématique.

Le socioanthropologue Jacques Cherblanc a aussi fait ressortir le rôle de l’établissement par rapport à l’intégration. «Ce n’est pas qu’une usine à diplômes. L’UQAC a aussi le mandat de faire rayonner la culture québécoise auprès des étudiants étrangers», explique-t-il. Il faut s’assurer que les étudiants expérimentent et qu’ils en apprennent davantage sur la culture de leur pays d’accueil.

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