Coopérant international | L’expérience d’une vie

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Quatre coopérants internationaux ont témoigné de leur expérience dans de nombreux pays d’Afrique à l’occasion d’un panel tenu à l’Université du Québec à Chicoutimi ( UQAC ) lundi. Les intervenants s’entendent tous sur un point : le métier de coopérant international a changé leur vie à tout jamais.

La conférence du Groupe de recherche et d’intervention régionales ( GRIR ) avait pour but de présenter un panel sur le métier de coopérant international; défis, exigences et missions sur le métier. Pour l’occasion, quatre coopérants étaient sur place pour parler de leur expérience, soit Claude-Michel Gagnon, Johanne Beaulieu, Mario Gagné et Jean-Marc Cormier.

Ils ont décidé de quitter le Québec vers le continent africain en raison de leur grande passion, de leur intérêt de connaître de nouvelles cultures et de leur soif de découvrir d’autres pays.

Les quatre intervenants sont tous en accord que le métier de coopérant international est une expérience unique qui change une vie à tout jamais. «On se découvre des habiletés, des outils de développement personnel et d’adaptation. Ça aide grandement à revivre ce qu’est l’essentiel de la vie et non l’importance du matérialisme, ce qui est fondamental pour moi», raconte le maître d’enseignement à l’École nationale d’administration public ( l’ENAP ), Claude-Michel Gagnon.

Une formation de prédépart est grandement conseillée afin d’être mieux préparé aux différentes éventualités qui peuvent se présenter au cours de l’aventure. «C’est sûr que c’est important d’avoir une petite formation avant et de se documenter sur le pays où l’on s’en va, mais les livres restent des livres. Ce n’est pas la vraie vie. On doit être passionné et avoir du savoir-être», mentionne une enseignante et superviseure de stage du Cégep de Jonquière, Johanne Beaulieu.

Mme Beaulieu a également mis beaucoup d’importance sur le mot respect, qui pour elle est essentiel pour un bon fonctionnement. De cette façon, elle croit que l’adaptation pour les visiteurs et les résidents est plus facile. Elle ajoute qu’ils ont autant de choses à apprendre l’un de l’autre.

Choc culturel

Étonnement, pour les quatre coopérants, le choc culturel s’est fait sentir beaucoup plus lors du retour au Québec qu’à l’arrivée en Afrique. M. Gagnon croit que ce sont les notions d’entraide et de communauté, qui sont beaucoup moins présentes au Québec, qui fait en sorte que le choc est plus gros lors du retour.

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