École nationale d’apprentissage par la marionnette | Davantage d’aide financière souhaitée

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L’École nationale d’apprentissage par la marionnette (ÉNAM) demande l’aide du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Saguenay—Lac-Saint-Jean (CIUSSS) afin d’obtenir plus d’argent pour venir en aide aux gens qui ont des problèmes de santé mentale.

 C’est le directeur général de l’ÉNAM, Richard Bouchard, qui a fait part des demandes de son organisme lors du Cercle de presse tenu à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) mercredi. Il souhaite recevoir une subvention annuelle de 300 000 $ de la part du CIUSS. Son école perçoit, en date d’aujourd’hui, 50 000 $ par année.

L’organisation a aussi un partenariat financier avec la Ville de Saguenay, alors que 30 000 $ sont versés annuellement à l’ÉNAM. M. Bouchard n’a toutefois toujours pas eu l’occasion de discuter de cette entente avec la mairesse Josée Néron, qui, selon lui, sera réceptive. «On ne tient pas de statistiques officielles, mais je peux fièrement dire que 100 % de notre clientèle perçoit des bienfaits de nos traitements», a souligné Richard Bouchard.

Le directeur général de l’ÉNAM Richard Bouchard souhaite recevoir 300 000 $ de la part du CIUSSS.

Fierté

Richard Bouchard a un nouveau projet en tête concernant l’organisme. Il souhaiterait créer le Centre intégré en santé mentale de l’ÉNAM. Ce centre permettrait d’ajouter un aspect scientifique au projet, ce qui, selon le directeur général, ajouterait une protection à l’ÉNAM.

«On est très fier de ce qu’on accomplit à l’ÉNAM, mais, surtout, on aime beaucoup ce qu’on fait, affirme M. Bouchard, qui est également un des fondateurs de cette école qui a vu le jour en 1990. Nous voulons que les gens réussissent à reprendre le contrôle sur eux-mêmes avec l’art et qu’ils apprennent à vivre avec les émotions et non à abandonner celles-ci.»

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