Festival 2 jours à vivre | Matt Tremblay partage son expérience

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Le festival «2 jours à vivre» de la Polyvalente Jonquière a accueilli à titre de parrain pour sa 18e édition l’artiste Matt Tremblay. L’homme aux multiples talents est venu de New York pour offrir un atelier et une conférence aux étudiants en Arts et métiers de la scène (AMS).

 «J’ai fait partie de la première cohorte d’AMS, il y a de ça bien des années. C’est un réel plaisir pour moi de revenir et de voir comment le programme a changé, souligne-t-il. C’est surtout intéressant de prendre la place de formateur. C’est un rôle inversé. Je me vois encore à leur âge, j’ai tous ces bons souvenirs qui me reviennent.»

Repéré lors d’un spectacle de danse, le jeune homme qu’il était à l’époque s’est rendu à New York pour diversifier son art. Le chant, le jeu et la danse font désormais partie de ses forces.

C’est la conseillère pédagogique qui lui a proposé de parrainer le festival. «J’étais intéressé à le faire depuis quelque temps alors j’ai accepté tout de suite», ajoute celui qu’on connaît pour ses rôles dans les productions québécoises de Hairspray et Marry Poppins.

Sous le thème de la religion, les élèves ont produit plus d’une vingtaine de pièces au courant de l’année. Parmi elles, neuf ont été sélectionnées pour être présentées mercredi dernier. Un jury a ensuite décerné des prix aux productions méritantes dans la journée de jeudi. « Ce qui m’a le plus impressionné, c’est de voir la vision du monde qu’ont les jeunes à travers leurs créations, une vision sans tabou», souligne-t-il.

En plus de la représentation, les élèves ont aussi eu accès à toutes sortes de cours et ateliers avec des professionnels de la région. Certains ont pu parfaire leur diction et leur voix aux côtés de Bruno Paradis alors que d’autres ont pu s’adonner à l’improvisation vidéo et à l’art de la marionnette. De son côté, Matt Tremblay offrait un atelier sur le théâtre en mouvement. «Je voulais que les jeunes apprennent que les personnages se développent aussi dans le mouvement, qu’ils aient cette conscience-là», exprime-t-il.

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