Cybercitoyenneté | Des étudiants jonquiérois aux origines d’une future charte

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Quatre étudiants du Cégep de Jonquière ont participé à l’élaboration d’une Charte de la cybercitoyenneté qui sera révisée par le gouvernement du Québec et la Commission canadienne pour l’UNESCO dès le printemps prochain.

Les étudiants jonquiérois Samuel Larose-Parenteau, Philippe Bélanger, Ann-Sophie Gravel et Dylan Fraineau se sont lancés dans des débats parascolaires après leur cours de Philosophie, éthique et politique. Ils se sont préparés plusieurs mois avant de participer, début janvier, à la septième édition de la Commission jeunesse de l’éthique en science et technologie.

Les jeunes ont réfléchi à des recommandations pour sensibiliser le citoyen sur son utilisation d’Internet et le rendre plus responsable.

Selon cette même Commission, les nouvelles technologies modifient les repères éthiques et exigent de nouveaux apprentissages. La notion de «citoyenneté numérique» est apparue avec la génération des jeunes étudiants.

Ils ont travaillé sur ce projet avec neuf élèves des collèges de Limoilou et Saint Jean-de-Brébeuf.

«Les nombreuses discussions ont mené à des consensus, mais la notion de civisme était au cœur des recommandations», raconte Dylan Fraineau.

Les étudiants s’accordent sur le fait que cet avertissement est utile autant pour le gouvernement que pour les parents et leurs enfants.

«L’éducation est la clef pour prévenir le côté vulnérable que réveille Internet, explique l’élève en génie mécanique Philippe Bélanger. C’est en poussant les gens à en savoir plus qu’ils pourront mieux se protéger».

Enjeu d’envergure

 La cybercitoyenneté est une thématique qui ne cesse de prendre de l’importance selon l’étudiante en journalisme, Ann-Sophie Gravel.

«L’Internet est vaste, et on sait déjà que certains comportements sont irrespectueux sur les réseaux sociaux avec son lot de conséquences, exprime-t-elle. C’est pourquoi la connaissance des risques sensibiliserait le comportement de chacun».

L’étudiant en travail social Dylan Fraineau approuve ce concept d’enseignement. «Nous essayons d’arriver à une sorte d’éducation plus physique et plus explicative, indique-t-il. Car un cybercitoyen reste un citoyen avant tout, il doit respecter ce qui l’entoure».

« Nous avons eu des conversations de plus de huit heures, à nous en donner des maux de têtes », déclare en riant Philippe Bélanger. Mais cela permettra de mieux se protéger sur Internet.»

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