Le hockey chez les Rodrigue | Une histoire de famille

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Après deux saisons à freiner les élans des meilleurs attaquants de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) au sein des Voltigeurs de Drummondville, le parcours du gardien de but Olivier Rodrigue lui aura permis d’effectuer quelques arrêts un peu partout au Québec. Le meilleur reste à venir pour le Chicoutimien de 17 ans qui se prépare à s’envoler, accompagné de sa famille, vers Dallas afin de participer au repêchage de la Ligue nationale de hockey (LNH).

Avec un taux d’efficacité de 0.901 et une moyenne de buts alloués de 2,55, le dernier rempart de la troupe de Dominique Ducharme figure au deuxième rang des meilleurs espoirs chez les gardiens en Amérique du Nord.

Bien que les chances pour lui de rejoindre les rangs d’une organisation de la LNH soient certaines, Rodrigue admet ne pas avoir la tête à ce type de rêveries pour l’instant. «Je me concentre sur ma fin de saison avec les Voltigeurs, explique-t-il. Nous sommes une bande de jeunes joueurs dynamiques et nous voulons créer une surprise lors des séries éliminatoires et rafler les grands honneurs. Nous en sommes capables et je le sais très bien.»

Olivier a su profiter, pendant son enfance, d’un entourage qui n’était centré que sur le hockey. Il en est de même pour son frère Émile qui évolue pour les Espoirs du Saguenay–Lac-Saint-Jean dans la catégorie Bantam AA, lui qui considère son grand frère comme le meilleur des modèles.

Son père, Sylvain Rodrigue, était entraîneur des gardiens des Saguenéens de Chicoutimi à l’époque et doit maintenant faire la navette entre l’Alberta et le Saguenay, car il occupe encore la même fonction, mais dans les rangs des Oilers d’Edmonton.

Rodrigue affirme qu’il y a eu des moments plus difficiles au courant de sa carrière afin de soutenir ses deux fils. «On a dû faire des sacrifices en raison de notre passion pour le hockey et c’est ma conjointe qui s’est souvent occupée de mes deux garçons quand j’étais en Europe pour faire du dépistage ou en train de préparer mes effectifs aux États-Unis», mentionne-t-il.

La mère du jeune cerbère, Catherine Fortin, se dit extrêmement contente de l’accomplissement de ses deux jeunes garçons. «Je fais énormément de route pour aller les voir jouer, dit-elle avec un ton remplie de fierté. J’ai vécu de bons moments grâce aux performances de mes garçons dont la victoire d’Émile au tournoi pee-wee de Québec. Je leur souhaite qu’ils soient plus qu’heureux dans le futur et qu’ils aiment ce qu’ils vont faire dans la vie.»

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