Le bon vieux temps de la balle rapide!

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Même si la balle rapide est pratiquement rayée de la carte au SaguenayLac-Saint-Jean, le sport a déjà été très populaire dans la région, et ce, du début des années 60, jusqu’au début des années 2000. Avec le retour de la balle rapide féminine aux prochains Jeux olympiques de Tokyo en 2020, la population pourrait y retrouver de l’intérêt.

Rivard, Ménard, Renaud et Gagnon sont tous des noms de famille qui sont bien connus des vieux de la vieille qui ont connu l’époque de la balle rapide dans la région. Le sport aussi connu sous le nom de «fastball» ou «fastpitch» est un dérivé de la balle-molle. Les lanceurs de balle rapide utilisent une technique différente pour propulser la balle en direction du marbre. La technique consiste à effectuer une sorte de tourniquet complet avec le bras avant que la balle ne quitte la main. Un peu comme un moulin à vent qui jouerait à la balle-molle.

«Il avait plusieurs équipes dans toutes les villes et municipalités tant au Saguenay qu’au Lac-Saint-Jean. Il y avait des tournois toutes les fins de semaine», se souvient l’un des meilleurs lanceurs que la région ait connus, Laval Renaud.

Renaud figure parmi les rares Québécois qui ont évolué dans la Ligue mondiale de balle rapide dans la seule année de son existence en 1973. Il a commencé à pratiquer ce sport lors de son adolescence comme plusieurs autres après avoir vu André Rivard, un pionnier de ce sport dans la région. «Chaque village avait sa vedette, c’était principalement une joute de lanceur», se rappelle l’animateur radiophonique et conseiller municipal, Michel Thiffault. C’est d’ailleurs en raison d’un manque de relève de lanceurs que la balle rapide est disparue dans la région, explique l’amateur de sport.

Cependant, dans le reste du Québec, il reste encore quelques châteaux forts de cette activité selon l’un des membres du groupe humoristique de balle rapide «Les 4 Chevaliers», Renaud Lefort. En 2013, exactement 10 ans après la fin de la première mouture du groupe, il a pris la relève du fondateur, Claude Potvin. La formation de balle rapide composée de seulement quatre joueurs affronte des équipes complètes partout dans la province.

«Depuis la renaissance du groupe, on a eu beaucoup d’impact sur l’inscription des jeunes de l’organisation Softball Québec qui a doublé depuis sept ou huit ans», explique Renaud Lefort. Il précise que l’effet d’effervescence est aussi attribuable aux démarches pour le retour du baseball majeur à Montréal.

 

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