L’escalade gagne en popularité

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Escalade Saguenay Beta Crux

L’arrivée de l’escalade aux Jeux olympiques fait découvrir ce sport au monde entier. De plus en plus populaire au Saguenay, le centre d’escalade Beta Crux, situé dans l’ancienne église Christ-Roi à Chicoutimi, permet à tous de tenter l’expérience.

L’escalade sera parmi la liste des sports des Jeux olympiques de 2020. «Le réseau de compétitions prendra ses assises, cela va aussi donner plus de crédibilité au sport », précise le promoteur du centre d’escalade Beta Crux, Louis-Philippe Pineault. Figurant parmi les sports les moins connus ou pratiqués, l’arrivée de l’escalade aux Olympiques signifie un tournant pour les grimpeurs. Le gouvernement est plus enclin à verser des subventions pour développer le réseau et améliorer le centre. « On veut garder, tout à la fois, le volet récréatif et ludique, puis se lancer dans le volet compétitif », souligne M. Pineault. 

Ouverte depuis le 9 décembre 2017, l’entreprise veut déjà offrir, dès l’automne prochain, des formations et des groupes de compétitions junior et senior. La mission de Beta Crux est de rendre ce sport accessible à tous. Louis-Philippe Pineault promet de diriger l’entreprise vers la formation spécialisée pour les professionnels.

«L’escalade commence à se démocratiser, puisque l’arrivée des centres d’escalade intérieurs rend le sport plus accessible qu’à l’époque où il fallait être équipé pour grimper à l’extérieur. » Cet aspect du sport a ses avantages. Il devient plus facile d’initier les jeunes et moins jeunes à le pratiquer. Louis-Philippe Pineault aimerait faire approuver son centre par les commissions scolaires en lançant l’idée de l’accessibilité de l’escalade intérieure. 

Ce sport a bien évolué durant les dernières années. «Encore une fois, les centres d’escalade n’étaient pas libres d’accès à tous, ils étaient réservés à une élite de grimpeurs », remarque Louis-Philippe Pineault. C’est pourquoi aujourd’hui le sport gagne en popularité. 

Nicholas Lamothe, un coureur de l’équipe de cross-country du Cégep de Jonquière, remplace ses séances de musculation par trois entrainements au Beta Crux par semaine. «C’est un sport très social qui peut se comparer à la résolution d’un puzzle. Ça fait environ deux mois que j’y vais et je trouve que mes entrainements sont très complets.»

Passionné depuis 12 ans, M. Pineault est conscient que le sport acquiert de la reconnaissance, mais il précise qu’il y a quand même des risques reliés à l’escalade. «Les tabous sont en train de tomber, mais ça ne rend pas le sport moins dangereux. »

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