Québec solidaire | Processus référendaire dans un premier mandat

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Un gouvernement de Québec solidaire proposera la souveraineté du Québec dans un premier mandat. C’est ce qu’ont mentionné les candidats de la région en conférence de presse mardi après-midi.

La formation politique proposerait la création d’une assemblée constituante, élue au suffrage universel, qui aurait le mandat de rédiger une constitution pour un Québec indépendant à soumettre lors d’un référendum.

Tout ça, dans une période de 12 à 18 mois après l’élection du parti de Gabriel Nadeau-Dubois et Manon Massé.

«Contrairement à d’autres, on ne met pas le projet de souveraineté en veilleuse jusqu’en 2022, au dire du candidat de Québec solidaire dans Chicoutimi, Pierre Dostie. Les gens sont tannés d’en entendre parler comme d’un bobo qui ne guérit pas.» Il confirme que le processus référendaire ne serait pas précédé d’une campagne.

Pour les candidats de Québec solidaire, la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean compte encore une majorité d’indépendantistes qui ont soif de reformuler le projet d’indépendance, et qui sont très sensibles aux propositions de la formation politique.

Les Premières Nations impliquées

Cependant, cet exercice doit obligatoirement inclure le partage de la souveraineté avec les 11 autres nations autochtones de la province pour être soumis aux Québécois.

«Les peuples autochtones sont dans une position encore plus précaire que nous [vis-à-vis le Canada] parce qu’ils vivent dans une très grande pauvreté. Il y a même des communautés autochtones au Québec et Canada qui vivent dans des conditions que l’on pourrait qualifier d’inhumaines», affirme Pierre Dostie, jugeant la situation inacceptable.

« Si le processus n’impose pas aux Québécois le partage de la souveraineté avec les peuples des Premières Nations, la question sur la souveraineté ne peut être valable pour nous [Québec solidaire], » mentionne celui qui en est à sa 4e campagne à tire de candidat de Québec solidaire dans Chicoutimi.

Le chef de l’Assemblée des Premières Nations du Québec et du Labrador, Ghislain Picard, affirme dans une lettre ouverte publiée mardi sur l’espace autochtone de Radio-Canada que « c’est Manon Massé qui a raison : le territoire d’un futur Québec souverain devra être négocié avec les gouvernements des Premières Nations. »

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