Ça chauffe…

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Les chiffres ne mentent pas. Depuis la révolution industrielle, la température de la Terre a augmenté d’un degré Celsius et selon le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évaluation du climat (GIEC), elle gagnerait même son prochain demi-degré vers 2030. Ce petit demi-degré de plus pourrait créer un chaos à l’échelle planétaire. La solution pour éviter cette catastrophe : baisser, voire éliminer les émissions de CO2. C’est la responsabilité des gouvernements certes, mais aussi de chaque individu.

Le rapport du GIEC est alarmant. D’ici 2100, l’augmentation de la température pourrait atteindre le seuil des trois degrés Celsius. Inondation, sécheresse et pénurie d’eau potable ne sont que trois des multiples conséquences qu’engendrerait une croissance constante de la température terrestre. Sur une échelle provinciale, ça signifierait aussi la disparition de la glace sur le fleuve Saint-Laurent. L’étendue d’eau avalerait même certaines villes québécoises en 2100. Yamachiche, Berthierville et Trois-Rivières, pour ne nommer que celles-ci.

Cette augmentation créerait un chaos total à travers la planète. «Pour une différence entre une augmentation de 1,5 et 2 degrés, on parle de 420 millions de personnes de plus dans le monde qui subiraient des canicules extrêmes», a expliqué le responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace Canada, Patrick Bonin, lors de son récent passage à Tout le monde en parle.

Solutions à envisager

Ces prévisions catastrophiques ont de quoi faire frémir. Toutefois, il existe des solutions, et les scientifiques les martèlent depuis déjà plusieurs années. Il est plus que temps d’agir non seulement pour les politiciens, mais pour tous les humains.

Si les habitants terrestres souhaitent que l’augmentation de la température stagne à 1,5 degré, augmentation qui aurait tout de même son lot de conséquences, ils devront baisser leur niveau d’émissions de CO2 d’au moins 40 % d’ici 2030, et les éliminer complètement d’ici 2050, selon le rapport du GIEC. Sinon, la croissance de la température terrestre ne cessera pas de sitôt.

Le principal changement pour sauver la planète n’est pas uniquement politique, il est aussi collectif. Si le peuple croit avoir un réel pouvoir politique, il démontrera sa préoccupation envers l’environnement de par son apport individuel, et les gouvernements n’auront d’autre choix que d’emboîter le pas.

«Pour réduire son empreinte carbone, il ne faut pas avoir de voiture, il faut manger le moins de viande possible et se passer de prendre l’avion», s’est contenté de résumer l’écologiste forestière Catherine Potvin, lorsqu’interrogée sur les différentes solutions envisageables à l’émission animée par Guy A. Lepage. Le rapport du GIEC est clair : l’Homme est en partie responsable des changements climatiques. Il est donc de sa responsabilité de remédier à la situation.

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