Souvenirs de Saguenay en images et en mots

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La ville de Saguenay, une foule de souvenirs est le 14e livre de l’auteur et historien Dany Côté, natif de l’Ascension au Lac-Saint-Jean. L’oeuvre raconte l’histoire de la ville à l’aide de textes et plus de 180 photos d’archives jamais publiées auparavant.

C’est en 2015 que Dany Côté s’est fait approcher par Les Éditions GID pour la première fois. Il avait alors comme tâche d’écrire un livre sur les nombreuses villes de compagnies du Saguenay– Lac-Saint-Jean. Ainsi, l’ouvrage de M. Côté venait agrémenter la série 100 ans, noir sur blanc relatant l’histoire de nombreuses régions québécoises de 1860 à 1960. Cependant, la demande ne faisait que grandir et nombreux sont ceux qui espéraient un autre livre sur la région saguenéenne. La ville de Saguenay, une foule de souvenirs a vu alors le jour, en septembre dernier.

Dany Côté, lors du Salon du livre de Saguenay.

Le 54e opus de la série a été une opportunité en or pour Dany Côté de fouiller dans certaines archives plus méconnues. «J’ai fouillé partout, dont dans les archives des communautés religieuses. Ça se trouvait à être une banque incroyable de photos et qui n’avaient jamais été publiées avant.» Pour l’historien, c’est ce qui le passionne: chercher, trouver, apprendre, puis partager ses nouvelles connaissances. «Si j’apprends plein de choses, mais que je ne publie rien, c’est des trouvailles qui sont perdues», explique l’écrivain.

Après un quart de siècle à étudier l’histoire, Dany Côté y va d’un constat: la plus grande qualité de l’homme repose en sa capacité d’adaptation. Le but ultime de l’Homme ne diffère pas au fil des ans et les besoins sont les mêmes, c’est la façon d’y arriver qui change. «Il y a eu un incendie majeur à Chicoutimi, en 1912. On a perdu énormément dans les flammes, mais on a reconstruit. On a appris des erreurs, on a donc construit les immeubles avec des structures plus solides. On s’est adapté», soutient le Jeannois.

En feuilletant l’oeuvre de Dany Côté, plusieurs photos semblent similaires au paysage d’aujourd’hui. L’architecture reste semblable, voire identique, depuis plus de 100 ans. Selon l’auteur, la raison de ce constat est simple. «Rendu là, c’est une préservation du patrimoine. Si l’édifice n’est pas insalubre et ne demande pas d’être démoli, on fait tout pour le garder intact pour pouvoir bien représenter notre passé», juge le principal intéressé.

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