4.0 révolution industrielle | Un virage inévitable

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Pour améliorer leur efficacité, les compagnies doivent passer par la quatrième révolution industrielle et moderniser leurs méthodes de travail. C’est le conseil livré par la présidente de ABB Canada et conférencière invitée de l’évènement 4.0 La révolution industrielle Nathalie Pilon, dans une conférence prononcée mardi, à l’occasion des RDV technologiques de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-Le-Fjord.

 «Il faut entreprendre ce virage, maintenant. Sinon, on va être en retard», insiste la conférencière. Selon elle, les entreprises doivent y aller une étape à la fois en identifiant les défis qu’elles veulent relever. Mme Pilon ajoute que les données recueillies (par les appareils intelligents dont sont équipées les compagnies) sont leurs «dollars de demain», en raison de la précision apportée par ces données lors de la production.

Grâce à cette mentalité, ABB Canada (spécialisée en transmission et distribution d’électricité) a développé un robot intelligent qui a pour but d’inspecter des transformateurs. Comme ces derniers perdent de l’efficacité avec le temps, le robot permet de mesurer le rendement du transformateur en recueillant plusieurs données sans avoir à ouvrir sa structure.

Photo: Mathieu Beaulne

Un panel qui va dans la même direction

D’autre part, avant la conférence, un panel d’experts a mis la table avec une discussion au sujet de projets 4.0. Ce dernier était composé du directeur Technologies et Innovation chez STAS, Pascal Côté, du chef des opérations chez Arianne Phosphate, Jean-Sébastien David ainsi que de la coordonnatrice du département informatique chez Nutrinor, Cathy Brassard.

Grâce à la nouvelle technologie développée par la quatrième révolution industrielle, Nutrinor a vu ses activités de désossage à la charcuterie Fortin doubler. L’ancienne manière permettait de fournir 12 fesses de porc à l’heure par employé. Avec la nouvelle technologie qui fait travailler l’ouvrier de pair avec la machinerie, il est maintenant possible de produire 26 fesses à l’heure par ouvrier. Pour Cathy Brassard, cette avancée «améliore de beaucoup le travail des employés».

Chez STAS, compagnie spécialisée en équipements pour l’industrie de l’aluminium, le défi consiste à aller vers «l’offre de services intelligents à nos clients» a insisté le directeur Technologies et Innovation, Pascal Côté.

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