Cours de danse | Saguenay Swing veut étendre ses activités

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L’organisme à but non lucratif Saguenay Swing, qui promeut la danse swing au Saguenay, un style de musique et de danse improvisé qui regroupe tous les courants musicaux, souhaiterait organiser des cours de groupe au Cégep de Jonquière en 2019.

Cette idée a été soulevée le 11 novembre dernier, lors de l’assemblée générale annuelle de l’organisme. «Nous avons déjà eu cette idée en 2008, mais nous avons manqué d’inscriptions», a affirmé la présidente de Saguenay Swing, Raphaëlle Guillois.

Elle n’a pas voulu s’avancer sur cette proposition, puisqu’elle n’a pas encore été approuvée par les membres du conseil d’administration.

Actuellement, Saguenay Swing organise des ateliers privés et de groupe. L’argent amassé sert notamment à financer les activités de l’organisme. Les cours privés durent généralement une heure, alors que les cours de groupe s’échelonnent sur 12 semaines. Les séances ont lieu au Centre des arts et de la culture de Chicoutimi ainsi qu’à la Maison pour tous deSaint-Jean Eudes et sont animées par des professeurs bénévoles. «Chaque session, nous recevons toujours entre 40 et 60 nouveaux participants», a mentionné l’une des professeures de Saguenay Swing, Sophie Bédard.

Une belle année pour Swing-O-Lac

L’école de danse swing à Saint-Félicien, Swing-O-Lac, a été fondée en janvier dernier. L’école offre des sessions de groupe qui s’échelonnent sur six semaines et qui ont lieu à la salle de gym Actiforme P3M de Saint-Félicien, alors que la durée et le coût des cours privés sont variables. «Pour notre première session de groupe de Rocka-billy Jive (un style de danse adapté aux musiques rocks), nous avons dû refuser environ 15 demandes d’inscription. On a failli offrir une deuxième session», a mentionné la présidente de Swing-O-Lac, Joannie Hébert. La capacité d’accueil était de 20 participants.

La passion du swing au Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le swing regroupe tous les styles de danse des années 1920 et 1950 qui ont évolué avec les courants musicaux. On y retrouve le charleston et le boogie-woogie.

Saguenay Swing et Swing- O-Lac sont les seuls à promouvoir ce style de danse et de musique dans la région.

«C’est une danse tellement inclusive. La musique est tellement vivante et ça apporte que du bonheur pour les danseurs de swing», a confié Raphaëlle Guillois. Joannie Hébert a abondé en ce sens. «Il y a beaucoup d’énergie qui se dégage de ce style de danse», a-t-elle soulevé.

L’une des danseuses de Saguenay Swing, Cassandra-Amélia Poirier, pratique, quant à elle,  cette danse depuis huit ans. «Je fais partie d’une troupe de Lindy Hop (un style de danse acrobatique) avec les danseurs de Saguenay Swing. On se rejoint le jeudi soir au Centre des arts et de la culture de Chicoutimi pour pratiquer nos chorégraphies», a affirmé la jeune femme de 24 ans. Elle mentionne que le swing est en effervescence au Québec. «Je participe à plusieurs évènements swing à travers la province, comme le Shake Sherby & Roll en Estrie. Ça permet de m’améliorer, car les méthodes d’enseignement ne sont pas les mêmes qu’au Saguenay», a spécifié celle qui participera au championnat canadien de swing en mai prochain.

Cassandra-Amélia Poirier pratique le Swing depuis huit ans. Photo : courtoisie

 

 

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