La nostalgie, pierre angulaire de la lutte

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La lutte est toujours d’actualité au Saguenay alors que Jonquière Championship Wrestling (JCW) et Attitude Wrestling Entertainment (AWE) attirent quelques centaines de spectateurs à chaque événement.

«Dans nos représentations régulières, on attire en moyenne 150 personnes et on atteint 300 spectateurs dans les shows plus gros, une fois par mois, a précisé le président de la JCW, Julien Lalonde. Quand on se produit à l’extérieur de nos locaux, le public peut compter jusqu’à 1500 personnes.»

Le trésorier et responsable du marketing chez AWE, Mathieu Gilbert Tremblay, a livré un discours semblable. Même si ses locaux situés à Chicoutimi-Nord n’ont que 120 places, plus d’une centaine de visiteurs assistent aux combats réguliers. «Et pour les événements mensuels, on refuse toujours des gens parce qu’il n’y a plus de places», a-t-il déclaré.

La JCW et l’AWE présentent des soirées de lutte hautes en couleur pour les amateurs de cette discipline. (Photo: JuParent2018)

Un engouement régional?

M. Lalonde soutient que ce n’est pas qu’au Saguenay que la lutte attire beaucoup de curieux. «Si je ne me trompe pas, il doit y avoir au moins une cinquantaine d’organisations de lutte à travers le Québec, ce n’est pas seulement régional», a indiqué le président de la JCW. Il croit que la population n’entend pas vraiment parler de ce sport «parce qu’il n’est pas autant publicisé dans les médias qu’auparavant». Selon lui, c’est surtout sur les réseaux sociaux que se font voir les organisations.

Pour M. Gilbert Tremblay, c’est à cause de leurs souvenirs d’enfance que les gens continuent d’assister à des combats de lutte, même s’il avoue que la lutte dans la région a toujours été assez populaire. «La moyenne d’âge de l’assistance est de 28-30 ans, ce sont des personnes qui écoutaient de la lutte quand ils avaient 14-15 ans. Comme la nostalgie est à la mode ces temps-ci, ils font des recherches et tombent sur nous.»

Les deux organisations ont toutes deux commencé de façon très humble: dans des sous-sols, des salles d’église et des cours arrière. Puis peu à peu, les gens ont commencé à affluer et ils ont dû occuper des locaux officiels.

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