Zéro-déchet à la cafétéria | Des étudiants de l’UQAC mobilisés

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Une pétition de 817 signatures sur un objectif de 1000 circule présentement sur le Web visant une diminution du suremballage à la cafétéria de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC).

Initiée par un groupe du baccalauréat en travail social dans le cadre d’un cours, la pétition est devenue le projet du Cercle environnemental de l’université. «La pétition n’est pas une forme de pression contre l’UQAC, c’est plutôt pour démon-trer la volonté étudiante, nous sommes prêts à nous adapter aux nouvelles pratiques qui seront proposées», explique la coordonnatrice des communications du Cercle environnemental, Cynthia Legault.

Le comité zéro-déchet du Cercle environnemental de l’UQAC: Louise Pivois, Cynthia Legault, Josu Otaegi Alcaide, Mathilde Sauvé-Gagnon, Inès Le Devehat, Rachel Mailhot et Alexis Laporte. Photo: Camille Lalancette

Le Cercle environnemental a établi un certain dialogue avec les représentants du Mouvement des associations générales étudiantes (MAGE-UQAC) pour décrire ses intentions. «Ce que le Comité environnemental demande, c’est une diminution des déchets. C’est-à-dire tout produit dont il n’y a pas de possibilité de deuxième vie, donc qui va directement à la poubelle», explique le directeur des services alimentaires du MAGE, Jérôme Gravel.

Différentes propositions font partie de la liste dressée par le comité vert de l’UQAC. «Nous tentons de faire diminuer le suremballage à la cantine, le cellophane surutilisé et les verres à café. Nous savons qu’il y va en avoir, mais on veut instaurer des nouvelles pratiques», souligne Cynthia Legault. Le Cercle environnemental aimerait, entre autres, voir l’apparition de présentoirs à galettes et un système de prêt de tasses. Les pailles sont enrayées du campus depuis cet été.

D’autres solutions ont été apportées, telles que remplacer les contenants en plastique par des emballages en carton compostable. «Je tente de travailler sur un projet de dévelop-pement durable avec des experts et des intervenants qui pour-ront nous promettre que nous changeons pour la meilleure des options», affirme Jérôme Gravel. Il glisse aussi un mot sur le transport de ces contenants. Pour le moment, les contenants de carton viennent d’un autre continent ce qui annule le geste écologique. C’est aussi pour cette raison qu’il recherche un professionnel qui pourra accom-pagner le service alimentaire de l’UQAC dans sa transition.

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