Inauguration du nouveau laboratoire en soins infirmiers du Cégep de Jonquière | Vivre une intervention d’hôpital

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“On peut sentir son pouls et voir les yeux clignés du patient”, a mentionné Johanne Fortin. Photo: Fanny Mattias

Le département des soins infirmiers du Cégep de Jonquière a inauguré, mardi midi, sa nouvelle salle d’intervention en compagnie d’élèves qui ont pu simuler deux problèmes de cas avec le mannequin interactif.

La salle se divise en trois sections. La première est composée d’une grande console qui permet le contrôle des signes vitaux, les voies et les sons (simulation d’un problème cardiaque ou respiratoire, des plaies avec des giclures de sang, vomissement, etc.) du patient avec une vitre-miroir afin que les enseignants et les différents groupes puissent observer les étudiants en action. La deuxième ressemble à une salle d’hôpital avec un patient allongé dans le lit branché à du matériel médical, entouré de placards remplis d’outils nécessaires aux interventions et le poste d’infirmière qui permet d’appeler le médecin. Pour finir, la troisième salle est composée d’une table ovale avec un écran sur lesquels les élèves peuvent visionner la simulation en cours.

Le Cégep de Jonquière a reçu une aide financière de la part de Québec. «Même si ce n’était pas obligatoire, le ministère de l’Éducation a offert à tous les collèges d’acheter un mannequin d’une valeur de 77 000 $ avec tout l’électronique qui va avec», a commenté la responsable du département en soins infirmiers et enseignante Johanne Fortin. Quant au Cégep, il a investi plus de 100 000 $ pour la mise en place des diverses sections qui entourent le mannequin.

Simulation d’un patient qui sort d’une opération de la hanche. Photo: Fanny Mattias

Dès la première session, les élèves auront accès au nouveau laboratoire et pourront interagir avec le mannequin à travers les différents scénarios imaginés.

«D’une part, la salle de réunion permet d’observer ce qui se passe et de prendre des notes. Par la suite, les élèves qui ont observé vont rendre compte à leurs camarades en simulation de ce qui a été manqué, ce qu’ils peuvent améliorer et comment ils ont vécu la situation. Nous voulons que les étudiants fassent leur compte-rendu sans réel aide de notre part, nous sommes là pour les guider», a expliqué Johanne Fortin. Elle précise qu’il s’agit d’un lieu qui favorise l’apprentissage, la prise de solution et de décision, c’est pourquoi aucune évaluation n’est effectuée pendant la simulation.

Photo: Fanny Mattias

Plusieurs objectifs sont dans la mire avec ces nouvelles installations, comme imiter des situations que les finissants auront à affronter ou non lors du stage. «Ça leur permet de vivre des situations qui seraient plus difficiles à vivre dans la réalité. Par exemple lors d’une douleur cardiaque, l’infirmière va souvent prendre la relève tandis qu’ici on va pouvoir faire vivre la situation à chaque étudiant dans un cadre sécuritaire. Il va pouvoir faire des erreurs afin de s’améliorer pour que la situation soit bien acquise», a souligné la responsable.  Les lieux permettront également de continuer l’apprentissage en matière de connaissances théoriques et une meilleure intégration des étudiants internationaux et de ceux de première année.

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