Pétition pour BlackRock, Arianne Phosphate et Énergie Québec | 5000 signatures en seulement trois semaines

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L’initiateur de la pétition, Pierre Charbonneau.

En l’espace de trois semaines, la mobilisation des citoyens du Saguenay–Lac-Saint-Jean a permis à la pétition OUI aux projets Énergie Saguenay, Arianne Phosphate et Métaux BlackRock, initiée par Pierre Charbonneau, d’atteindre un grand total frôlant les 5000 signatures.

Disponible sur Internet, mais aussi en version papier dans divers petits commerces de restauration du Saguenay–Lac-Saint-Jean, la pétition donne la possibilité à la population d’exprimer son opinion favorable concernant les projets Énergie Saguenay, Arianne Phosphate et Métaux BlackRock.

Jusqu’à maintenant, ce sont donc 1000 signatures papier et environ 4000 en ligne qui ont été amassées par l’entremise de divers bénévoles et de l’auteur de la pétition, Pierre Charbonneau. «J’ai fait un appel à tous pour distribuer le document. Par exemple, une entreprise peut l’imprimer, faire le tour de son coin et de ses employés. Elle peut ensuite me l’envoyer par la poste: ça fonctionne plus rapidement», explique M. Charbonneau.

En plus de confirmer leur opinion favorable pour ces trois projets, les signatures recueillies permettent aussi de démontrer l’attitude sérieuse de plusieurs citoyens en ce qui a trait à leur concrétisation. «Dans le fond, la pétition, c’est pour faire sérieux, pour dire qu’on est d’accord pour qu’ils soient réalisés», confirme l’auteur de la pétition.

Une initiative de ce genre sert également à prouver qu’il y a bel et bien des individus qui veulent qu’Énergie Saguenay, Arianne Phosphate et Métaux BlackRock voient le jour selon Pierre Charbonneau. «La majorité de ceux qui sont pour ces projets reste silencieuse et n’a pas vraiment de point d’ancrage pour parler. Ce n’est pas comme si chaque individu allait prendre le micro ou allait parler aux médias».

D’un autre côté, la désinformation au niveau des conséquences environnementales reste tout de même le principal obstacle de ceux et celles qui trouvent que ces projets seront avantageux dans le futur. «Les gens ont tendance à dire que les entreprises vont tout détruire sur leur passage, mais non, c’est de l’exagération et, au lieu d’en parler de façon constructive ou posée, ils font de la désinformation», précise M. Charbonneau.

Chaque compagnie concernée recevra également une copie de la pétition, qui sera disponible jusqu’à la fin mars, si le nombre de signatures est assez élevé dans le prochain mois. «Je pensais aussi l’envoyer au gouvernement, mais je ne suis pas encore sûr», conclut Pierre Charbonneau.

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