Et si l’intelligence artificielle nous remplaçait ?

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La Chine a présenté son premier lecteur de nouvelles d’intelligence artificielle (IA) de télévision en novembre 2018. Est-ce à dire que les heures de Pierre Bruneau de TVA, Céline Galipeau ou encore Patrice Roy de RadioCanada sont comptées ?

Face à l’ère de l’information instantanée et à l’arrivée du numérique, le papier journal s’est vu transposer sur les applications. Aujourd’hui, c’est au journaliste de laisser sa place dans un monde où tous les pays veulent être les premiers dans le domaine de la technologie et dans celui des médias. Selon les magazines Sciences et Vie, Le Progrès et Franceinfo, l’empire du Milieu a réalisé un «exploit»: diffuser un journal télévisé avec des faux journalistes humains.

L’agence de presse chinoise Xinhua et la société de moteurs de recherche Sogou ont réussi à créer des IA capables de reproduire des expressions et des intonations vocales réalistes. Les technologies utilisées pour nourrir les présentateurs se basent sur des algorithmes de types neuronaux qui permettent d’animer des visages, des émotions et des corps. Les nouveaux journalistes/lecteurs de nouvelles se sont donc inspirés chacun de l’acteur
Zhang Zhao et du présentateur Qiu Hao. De VRAIES personnes.

La Chine a créé des illusions. Mais qui accepterait de se faire berner par une copie à et d’être obligé de visionner un calque de journaliste?

Ce qui anime le journal télévisé c’est la vie, l’émotion, les larmes, les rires, les lapsus du journaliste ou du lecteur de nouvelles, mais également pouvoir revoir à la fin de l’année les fous rires et gaffes en ondes. Le perfectionnisme des avatars tuerait le dynamisme de la télé.

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