La cinquième place pour le Cégep de Jonquière à “Science, on tourne!”

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L’engin à propulsion gravitationnelle du Cégep de Jonquière.
Crédit photo: Stéphanie Latulippe.

Deux étudiantes du Cégep de Jonquière en sciences de la nature, Stéphanie Latulippe et Ariane Savard, ont atteint la cinquième position lors de la finale provinciale de « Science, on tourne! » les 3 et 4 mai au Cégep de Chicoutimi. Les deux étudiantes ont reçu une bourse de 1500$ chacune.  

Elles devaient concevoir un engin à propulsion gravitationnelle. L’objectif était de concevoir un objet qui ferait le plus grand nombre de quarts de tour possibles en utilisant seulement la gravité comme source de mouvement. « En résumé, on a utilisé le concept d’un cône qui tourne autour d’un cercle, donc on a de grosses roues à l’extérieur et des petites roues à l’intérieur du cercle. On a ensuite utilisé trois petits poids. Lorsque le premier poids tombe dans le plat en plastique, ça crée une tension sur le fil qui retient le second, ce qui le fait tomber. Ça nous a permis d’avoir un premier tour assez rapide et faire un bon nombre de quarts de tour », explique Ariane Savard.

Plusieurs contraintes ont été établies afin de donner un peu de fil à retordre aux participants. Entre autres, l’engin démonté doit entrer dans deux boîtes à papier, la masse totale ne doit pas dépasser 4,5kg et une hauteur maximale de deux mètres.

Un concours comme projet de fin d’études

La participation au concours Science, on tourne! de Stéphanie et Ariane leur a servi de projet de fin de programme. « On devait choisir ce que l’on voulait faire à la fin de la session. On a eu l’idée de participer à ce concours, même si on ne savait pas encore c’était quoi le défi de cette année. On s’est lancées là-dedans sans trop savoir à quoi s’attendre, mais c’était vraiment plaisant », affirme Stéphanie Latulippe.

« Le gros défi, c’était de conceptualiser ce qu’on a vu en théorie. On a l’habitude de faire seulement les calculs pour qu’un objet se déplace bien. Fabriquer l’objet c’était un autre beau défi », expliquent-elles.

Les deux finissantes sont fières de leur cinquième position. « On était déjà super heureuses de participer à la finale. Obtenir la cinquième place, c’était la cerise sur le sundae. En plus, une bourse de 1500$, on ne peut pas dire non à ça! »

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