Les producteurs de sirop d’érable dressent un bilan positif de la saison

Partagez :
De la tire d'érable qui coule sur la neige

La saison des sucres s’est allongée un peu cette année.

Les producteurs de sirop d’érable du Saguenay ont finalement hérité d’une belle saison cette année. «C’est bien meilleur que l’an passé qui avait été une année exécrable. La saison s’est étirée jusqu’au 6 mai», constate le copropriétaire de l’érablière au Sucre d’Or de Laterrière, Sylvain Néron.

Les températures plus froides du mois de mars avaient fait craindre les producteurs. Finalement, la saison a seulement débuté plus tard cette année.

Ailleurs au Québec, la saison est terminée depuis plus longtemps. «Tout est équivalent, on est dans la région acéricole la plus nordique du Québec. On commence plus tard, mais on finit plus tard aussi», rajoute-t-il.

Du côté de Sacré-Cœur, l’érablière de la Ferme 5 étoiles a terminé sa saison il y a plus d’une semaine. «Ça ressemblait beaucoup à l’année dernière qui avait été assez régulière pour nous. On a effectivement commencé plus tard, mais on s’est rattrapé», affirme le directeur général Yanick Morin.

Ce dernier explique que pour déterminer si une année a été difficile, il suffit de regarder le prix de la canne de sirop. «Autour de huit dollars, l’année a été relativement bonne alors que si le prix tourne autour de dix dollars, la saison a été plutôt défavorable à la production.» Comme la saison a été bonne, le prix d’une canne de sirop d’érable en ce moment est d’environ huit dollars.

Le réchauffement climatique ne semble pas toucher autant que l’on croit la production de sirop d’érable. «Malgré tout ce qu’on entend, ça va relativement bien. Ça ne change pas grand chose pour nous», affirme le producteur de Sacré-Cœur, Yanick Morin.

Pour que les érables sécrètent de la sève, ils doivent être soumis à des températures changeantes. «On a connu des nuits très froides, puis des journées relativement chaudes avec un dégel assez lent. En général, ici au Saguenay, on a rencontré des conditions étonnamment bonnes», explique Sylvain Néron.

Partagez :