Soirée décevante pour le PPC | Voyer et Théodore tout de même satisfaits

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Malgré la soirée décevante pour le Parti populaire du Canada, les candidats Jimmy Voyer et Sylvie Théodore gardent la tête haute. Photo : Mikaël Leblanc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien que déçus des résultats finaux des élections fédérales, le couple de candidats du Parti populaire du Canada dans Chicoutimi-Le Fjord et Jonquière, Jimmy Voyer et Sylvie Théodore, est heureux du travail que leur parti a accompli au cours de la dernière campagne électorale.

La déception était bien visible sur les visages des deux candidats lorsque la défaite du chef Maxime Bernier a été annoncée en Beauce. «On espérait au moins que notre chef soit élu», avance Mme Théodore. «C’est un dur coup, parce qu’on a investi énormément d’efforts dans cette campagne pour bâtir le parti et rassembler les forces», renchérit M. Voyer.

Assis dans le salon de leur maison de Chicoutimi, le couple reste malgré tout positif et confiant dans la défaite: «Je pense qu’on va être capable de rassembler nos forces et de renaître de nos cendres.»

Retour sur la campagne

Au final, les deux candidats sont satisfaits de leurs campagnes respectives. «On s’attendait à ce résultat, mais on s’était fixé des objectifs réalistes. Donc, en fin de compte, on est satisfait et, tranquillement, on essaie de faire croître le projet du PPC», affirme Sylvie Théodore. Cette dernière a accumulé 1,05% des voix dans Jonquière, tandis que son mari a accumulé 0,8% des voix dans Chicoutimi-Le Fjord.

Pour le futur

Jimmy Voyer confirme que l’intention de son chef est de rester dans le décor politique et «qu’il est là pour rester». Il ajoute d’ailleurs que, même si M. Bernier décidait de ne pas se représenter avec le PPC, plusieurs autres personnes dans le parti seraient en mesure de reprendre la chefferie.

De son côté, M. Voyer reste incertain quant à son retour comme candidat aux prochaines élections : «C’est sûr qu’on aimerait que d’autres gens reprennent le flambeau, mais on va toujours être là, que ce soit comme candidat ou pour coacher la relève.»

Mme Théodore quant à elle ne ferme absolument pas la porte à un retour dans quatre ans : «Franchement, je suis prête à relever le défi pour une prochaine fois.»

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