Base militaire de Bagotville | Un emplacement «idéal»

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Tous les techniciens en recherche et sauvetage de l’Escadron 439 sont spécialisés dans les différents types de recherche, comme en forêt ou en montagne. PHOTO : COURTOISIE

L’emplacement de la base militaire de Bagotville est «idéal» quand un équipage du 439e Escadron de soutien au combat, spécialisé dans la recherche et le sauvetage (SAR), doit partir en mission. La base est «plus centrée» par rapport aux bases de Trenton, en Ontario, et de Greenwood, en Nouvelle-Écosse, explique le capitaine et commandant de bord de l’Escadron 439 de Bagotville, Jean-Benoit Girard-Beauseigle.

Sa position géographique lui permet de couvrir un territoire plus large et de réagir plus rapidement et efficacement quand l’escadron se voit confier une mission de SAR, en plus de pouvoir assister les membres des autres bases situées dans les provinces voisines.

«On est vraiment bien positionné parce qu’on est un peu au centre si on se compare à l’Ontario et la Nouvelle-Écosse. Ça fait en sorte qu’on peut assister les militaires des autres bases plus facilement et rapidement», souligne le capitaine

Le 439e Escadron effectue en moyenne de 10 à 15 opérations de sauvetage par année, selon les données recueillies par Girard-Beauseigle. Il s’agit d’une moyenne établie depuis environ cinq ans.

Jusqu’à maintenant en 2019, les membres de l’Escadron 439 ont participé à neuf mission de recherche principales. Ils ont entre autres effectué des recherches à Tremblant pour retrouver le PDG de Savoura et son fils ainsi qu’à Sherbrooke et à Val-d’Or.

Les appareils utilisés par les militaires de Bagotville, des hélicoptères de type CH-146 Griffon, ont une autonomie d’environ 300 milles nautiques, soit plus de 500 km, ce qui leur permet de se rendre par exemple dans le Nord-du-Québec, sans avoir à mettre de l’essence comme devrait le faire l’équipage des autres bases militaires.

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