Josée Néron appuie le Publisac

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La mairesse de Saguenay, Josée Néron, a confié au Quotidien cette semaine qu’elle défend fermement le Publisac puisqu’il n’est pas néfaste pour l’environnement. Il est important dans l’économie québécoise parce qu’il complète les cycles d’utilisation des industries du bois et du plastique.

L’entièreté du Publisac est recyclable, mais il y a une seule étape à suivre : séparer le sac de plastique de son contenu au moment de le placer au recyclage.

À Saguenay, ce sont 127 000 exemplaires qui sont distribués chaque semaine depuis plus de 40 ans.

«Les foyers sont habitués de recevoir ce service et ce n’est pas du jour au lendemain qu’on peut retirer le Publisac des familles qui en profitent réellement, comme les ménages ayant un revenu annuel en deçà de 35 000$», affirme la porte-parole de Transcontinental, le distributeur du Publisac, Patricia Lemoine.

Aspect environnemental 

L’entièreté du Publisac est recyclable, mais il y a une seule étape à suivre : séparer le sac de plastique de son contenu au moment de le placer au recyclage.

«Même si ce sont deux matières recyclables, ils ne sont pas composés des mêmes matériaux. Lorsqu’ils sont mis ensemble dans le bac bleu, cette matière devient contaminée, donc impropre au recyclage, puisqu’on ne les traite pas de la même façon», explique le directeur du programme d’études supérieures en éco-conseil de l’UQAC, Jean-François Boucher. Il conseille également de faire un sac de sacs avec ceux des tranches de pain par exemple.

Selon M. Boucher, le meilleur tri se fait à la maison. «Chaque petit geste compte et ça commence chez soi. Lorsque le Publisac est mal recyclé, il se ramasse dans les sites d’enfouissement et ceux-ci dégagent du méthane, un gaz à effet de serre (GES) très polluant», soutient-il.

Transcontinental effectue présentement des tests afin de pallier les Publisac non recyclés. «On veut instaurer une nouveauté sur nos sacs: ajouter un pointillé dans le bas du sac. De cette façon, le plastique va se déchirer et le contenu à l’intérieur va se séparer du sac. On est en démarche dans un centre de tri de Montréal, mais si l’expérience s’avère positive, ce sera un plus pour l’environnement», confie Mme Lemoine.

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