Pas de panique pour les pourvoiries

188
0
Partagez :

Les pourvoiries de la région échappent à la situation difficile vécue par d’autres organisations semblables au Québec. C’est ce qu’affirment les propriétaires des pourvoiries Aventure Nipissi et du Lac à l’ours brun.

La pourvoirie l’Aventure Nipissi n’a aucun problème d’achalandage tout comme la pourvoirie du Lac à l’ours brun. (Photo : Courtoisie)

Lors du Salon national de la pourvoirie qui se tenait à Laval au mois de janvier, Réal Massé, propriétaire de la pourvoirie Au pays de Réal Massé, aurait tiré la sonnette d’alarme. «Selon moi, les pourvoiries ne vont pas disparaître, mais il pourrait y en avoir qui ferment si on ne change pas les moyens d’attirer de la nouvelle clientèle», aurait-il fait valoir. Au Saguenay—Lac-Saint-Jean, les propriétaires de pourvoiries voient les choses bien différemment.

«On est dans la région depuis 1991. On a développé la pourvoirie au fil des ans et la clientèle se renouvelle», affirme le président de la pourvoirie Aventure Nipissi, située au nord du Saguenay—Lac-Saint-Jean, Jeannot Plourde. Il ajoute que les gens aujourd’hui veulent de plus en plus se retrouver dans un espace naturel ou dans un lieu isolé.  Pour sa part, le propriétaire de la pourvoirie du Lac à l’ours brun tout près de Saint-Fulgence, Pierre Horrobin, a confirmé que 30 % de sa clientèle était composé de jeunes.

«Mes amis autour de moi qui sont propriétaires de pourvoiries ne voient pas non plus une diminution de l’achalandage, explique M. Horrobin. M. Massé a construit un terrain de golf, mais les jeunes ne jouent pas au golf», mentionne-t-il. Selon les statistiques du site du ministère des Forêts, Faunes et Parcs du Québec, l’achat de permis est en diminution pour la chasse (7,42 %), la pêche (10,7 %) et le piégeage (16,09 %) depuis 2013 au Québec. Par contre, elles démontrent qu’au Saguenay—Lac-Saint-Jean, le nombre a augmenté d’environ 6,27% pour les permis de chasse.

Se mettre à jour

Dans les deux pourvoiries de la région, les actions prises pour attirer les jeunes se ressemblent beaucoup : elles visent la publicité sur les réseaux sociaux. «Les jeunes sont sur leur cellulaire, donc il faut aller où ils sont. Je mise sur la relève», expose Pierre Horrobin. «On doit travailler à ce que l’information que l’on veut donner se rende à eux. Le meilleur moyen est les réseaux sociaux», manifeste Jeannot Plourde.

Partagez :