«La vie de couple n’est pas un conte de fées» – Cindy Boulianne Gagnon, sexologue
La sexologue bachelière Cindy Boulianne Gagnon est d’avis que la vie de couple n’est pas un conte de fée. C’est l’un des aspects, dont elle a parlé durant la soirée sur les relations de couples, présentée jeudi soir à l’hôtel Chicoutimi.
La soirée réservée aux couple à l’hôtel Chicoutimi, jeudi soir. Photo : Samuel Morin
«J’ai déconstruit l’idée que la vie de couple doit être parfaite. Les contes de fées nous amènent à croire que la vie de couple ça doit être facile, mais ce n’est vraiment pas ça», a mentionné la sexologue Cindy Boulianne Gagnon, l’une des conférencières de la soirée. Sa conférence a consisté à parler du désir lorsque l’on est en amour. Il était également question des choses qui peuvent teinter un couple aux cours des années. « Avec la vie quotidienne et les enfants, la vie de couple peut devenir difficile chez certaines personnes», mentionne la sexologue.
Le but de la soirée était de faire passer un bon moment aux couples et aux parents. Il était tout de même possible pour les gens célibataires de participer à la soirée puisqu’une séance de réseautage était organisée. « Il était important pour nous de montrer aux célibataires que la soirée n’était pas réservée seulement aux couples. Ils sont les bienvenus aussi», a mentionné l’organisatrice de l’événement, Véronique Villeneuve.
Selon elle, il est primordial de ne pas mettre la faute sur une seule personne lorsqu’il y a un conflit dans un couple. «Ce soir, ce n’est pas seulement l’homme ou la femme qui sera visé. On va parler du couple en général, le but est de montrer qu’être en couple, c’est un travail d’équipe.»
Cindy Boulianne Gagnon croit que ce type de soirée est parfaite pour voir si votre couple se porte bien. «Si tu sors d’ici et tu es satisfait, ça veut dire que ta vie de couple va bien. Par contre, si tu as appris des trucs, essaie de les appliquer dans ton quotidien pour améliorer ton couple.»
Toujours selon la sexologue, la vie de couple est plus ouverte et totalement différente dans les grandes villes. «J’ai plusieurs de mes amis qui habitent à Montréal qui n’ont pas d’enfants, ni maison. Ils sont libres et sont dans une relation polyamour qui signifie qu’ils ont plus d’un partenaire à la fois. Ici, en région, il y a une pression qui fait en sorte que tu dois former un couple traditionnel. C’est pourquoi il y a moins de diversité,» explique la sexologue.
