Audiences du BAPE : les appuis se font entendre

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Le commissaire, Laurent Pilote, et le directeur, Denis Bergeron, ont entendu toutes les opinions lors de la seconde journée d’audiences du BAPE.

Si l’opposition au projet GNL était majoritaire lors de la première journée d’audiences du BAPE, hier soir, les deux points de vue ont été beaucoup plus nuancés lors de la séance virtuelle de mardi, à 13h.  

Plusieurs voix se sont élevés en faveur du projet de construction d’un complexe de liquéfaction de gaz naturel. Parmi elles, de nombreux citoyens mais également l’ex-député souverainiste et employé de GNL Québec, Stéphan Tremblay.  

Ce dernier a rappelé que GNL a à coeur  le développement économique de la région et a assuré qu’il y aura des impacts positifs sur la réduction des gaz à effets de serres. « La philosophie, que tout le monde partage ici, est de mettre la bonne énergie, à la bonne place, au bon moment », affirmé le responsable des communications avec la communauté. 

Pour sa part, la firme VisionÈre, qui oeuvre dans le domaine de la santé, de la sécurité et de l’environnement, a appuyé le projet mais selon quelques conditions. Elle a soutenu que la santé et sécurité ne sont pas assez discutées. « L’annotation de principes généraux ne suffit plus », a déclaré la directrice du développement des affaires, Roxanne Savard. D’ailleurs, plusieurs participants, qu’ils soient en accord ou non avec GNL considèrent  que certaines informations sont manquantes.  

Le contre, toujours plus présent 

Il n’en demeure pas moins que le président Denis Bergeron et le commissaire Laurent Pilote ont entendu davantage de protestations que d’appuis durant la session de l’après-midi 

Greenpeace a notamment fait valoir que le projet GNL n’a pas d’accessibilité sociale, qu’il est une véritable menace pour les bélugas et qu’il ne respecte pas les objectifs de l’accord de Paris. Il s’agirait d’une bombe climatique. « Le projet GNL ce n’est pas le type de futur qu’on veut, ce n’est pas le type d’économie que l’on doit développer », a conclu le porte-parole francophone de l’organisation, Patrick Bonin.  

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