Tourisme : l’industrie compte sur les gens d’ici

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Tourisme Saguenay–Lac-Saint-Jean demande aux Saguenéens et aux Jeannois d’encourager les entreprises qui œuvrent dans le domaine du tourisme régional pour assurer leur survie.

Pour Christian Duchesne, rien n’est plus important que la santé et la sécurité de ses chiens.

Avec la pandémie qui perdure, l’industrie touristique ne peut compter sur les voyageurs internationaux ni sur les voyageurs interrégionaux depuis que la région est passée au rouge. Pour certaines entreprises touristiques, comme celles spécialisées en randonnée de traîneau à chiens, ça complique beaucoup les choses.

« Normalement, les gens qui viennent nous voir ce sont des gens qui proviennent de l’Australie, de la France du Brésil et même de la Chine. Des Québécois, on n’en voit pratiquement jamais et, lorsqu’on en a vus,c’étaient surtout des Montréalais », explique le co-propriétaire d’Alaskan du Nord, Christian Duchesne.

L’entreprise qui compte 65 chiens de traîneau a fait sa place dans les 20 dernières années mais, depuis que la pandémie fait rage, les temps sont durs. « On était déjà déficitaire l’hiver passé. À cause de la COVID-19, il nous manque deux mois de travail », avoue péniblement la co-propriétaire de l’entreprise, Kathy Duval.

La présidente de Tourisme Saguenay–Lac-Saint-Jean, Lily Gilot, croit que les gens de la région devront y mettre du leur pour assurer la pérennité de l’industrie touristique. « Moi, je ne connais pas tant de monde que ça au Saguenay–Lac-Saint-Jean qui ont déjà essayé le traîneau à chiens. Pourtant, n’importe quel Français qui vient au Québec va l’essayer. Je pense que les gens de la région, comme les Québécois en général, vont devoir changer le regard qu’ils portent sur le tourisme chez nous », explique-t-elle.

Lily Gilot admet toutefois que les gens de la région ne pourront pas à eux seuls sauver les meubles. « Tant qu’on est en zone rouge, on ne peut même pas voyager d’une région à l’autre. Donc, est-ce que quelqu’un de Dolbeau-Mistassini va vraiment louer une chambre d’hôtel à Chicoutimi? Je ne croirais pas, non », avoue la présidente de Tourisme Saguenay–Lac-Saint-Jean.

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