L’ÉNAM offrira un nouveau programme

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L’École nationale d’apprentissage par la marionnette (ÉNAM) offrira en mars un nouveau programme d’accompagnement pour les personnes dont la santé mentale aurait été négativement affectée par la pandémie.

« La pandémie nous a forcés à imaginer un nouveau programme pour arriver à toucher une population qui ne s’inscrirait pas autrement à l’ÉNAM », a souligné le directeur-général et artistique de l’ÉNAM, Richard Bouchard en conférence de presse virtuelle mardi matin. Ce nouveau programme permettra aux personnes bénéficiant de moins de temps de participer à des ateliers d’accompagnement individuel de trois à six heures par semaine sur une période d’environ 10 semaines.

L’ÉNAM offrait déjà un programme long terme qui aidait les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale à apprendre à vivre avec leurs maladies. Ce dernier permettait aux clients de créer des marionnettes et des spectacles alors qu’environ 21 heures par semaine étaient consacrées aux activités de création pour ces personnes qui ne peuvent souvent pas travailler. Le programme qui sera mis en marche en mars, lui, vise une clientèle plus proche du marché du travail.

Cette initiative permettra aux personnes qui se sentent plus isolées ou qui connaissent des moments plus difficiles depuis le début de la pandémie d’user de leur créativité pour se sortir de la maladie. Ce programme de l’ÉNAM se servira de la création de marionnettes, de la création théâtrale et du yoga pour permettre à la clientèle de bouger tout en étant créatif.

Le yoga s’ajoute aux services offerts

« On dit un esprit sain dans un corps sain. Nous, le sport, on l’intègre, parce que c’est toujours bon de faire des exercices avec notre clientèle le matin », a ajouté M. Bouchard. Le yoga sera donc offert dans les programmes de l’ÉNAM pour permettre à ses clients de non seulement travailler leur créativité mais aussi leur corps. « L’idée c’est de travailler sur une plus large sphère d’activités qui va nous permettre de toucher toutes les parties de la personne ; la culture, la santé, l’éducation et le travail, pour permettre aux gens de se revoir », a conclu M. Bouchard.

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