Défi 28 jours sans alcool : un début en force

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Cette année, la pandémie ne met pas de barrière au Défi 28 jours sans alcool qui s’est fixé un objectif de 750000 $ pour cette 8e édition. À quelques jours du mois de février, déjà plus de 350000 $ avaient été amassés. 

Depuis maintenant huit ans, le mois de février est le mois qu’on associe au Défi sans alcool. Il s’agit Une initiative de la Fondation Jean-Lapointe qui amasse des fonds pour lutter contre les dépendances depuis 1982. La récolte de dons qui va bon train a de quoi rendre heureuse la présidente du Défi 28 jours, Anne-Marie Caron. « On est en avance sur les années passées.  Pendant le défi, le mois de février c’est là que nous amassons le plus d’argent puisque les gens peuvent faire des dons en parrainant les participants pour les encourager, donc nous sommes confiants d’atteindre notre objectif », mentionne-t-elle. 

Toujours selon Mme Caron, la pandémie a permis aux gens d’avoir plus de temps pour consommer et pour certains peut-être de perdre le contrôle sur cette consommation, ce qui rend cette édition encore plus importante. « C’est une opportunité en ce temps de confinement de démontrer aux gens qu’ils ne sont pas seuls, que c’est possible de connecter sur quelque chose d’autre que la pandémie, de se faire des challenges entre amis », a-t-elle soulevé.  

D’ailleurs, c’est le cas de Jérémy Beaudry qui en est à sa première participation au défi. « Au début, je me suis inscrit pour en faire un défi personnel avec mes amis, mais en m’inscrivant j’ai réalisé que c’était beaucoup plus gros que ça et que la prévention en toxicomanie chez les jeunes c’est vraiment important », avoue Jérémy. 

52% des ados croient que la consommation d’alcool amène une personne à se faire accepter dans un groupe.

Concrètement, le défi permet à 80 000 jeunes d’assister à une rencontre concernant la prévention en toxicomanie dans les écoles. « Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, l’an dernier, ce sont 14 écoles secondaires qui ont été visitées grâce aux 15000 $ amassés par le défi. En comparaison, en 2014, la région avait reçu 906 $. C’est vraiment un bond énorme qu’on a fait », se réjouit la présidente du défi.  

Avec seulement 28 $, deux jeunes peuvent être aidés au Québec. La présidente invite donc la population à parrainer des participants tout au long du mois de février afin de venir en aide aux générations futures. 

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