Un bal, pour le meilleur et pour le pire

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Quelques mois avant les bals des finissants du secondaire, les étudiants de cinquième secondaire de la région se préparent pour le meilleur et pour le pire. Déjà, un engouement pour les robes de bal se fait ressentir, même si la tenue de ces événements est encore incertaine.

 Finissante à l’École polyvalente Arvida, Émy Larouche s’est procurée sa robe de bal à la mi-février. « Je sais que c’est risqué d’avoir acheté ma robe parce qu’on ne sait pas encore si on va avoir de bal, mais je me dis que s’il y en a un, je vais être prête. Sinon, je la revendrai l’an prochain ou je trouverai une occasion pour la porter », explique-t-elle.

« Advienne que pourra », c’est le mot d’ordre que se sont données certaines finissantes de différentes écoles de la région. « Les filles ont décidé qu’elles voulaient avoir une journée malgré tout. Elles vont au-delà de ce que l’école va décider de faire et vont célébrer de leur côté en respectant les mesures sanitaires en vigueur, qu’il y ait un bal ou non », soutient la propriétaire de la boutique Mariage et Bal cendrillon en folie à Arvida, Christine Roy.

Depuis la réouverture de sa boutique au début du mois de février, Mme Roy a constaté un engouement semblable aux années précédentes durant la même période. Pour elle, c’est un réel vent de fraîcheur de pouvoir continuer de vendre ses robes de bal, tout en redonnant espoir aux jeunes filles. « Il faut qu’elles célèbrent cette journée mémorable, surtout après l’année qu’elles ont vécue. Je leur souhaite de se gâter et d’en profiter au maximum. Cette journée leur appartient. »

La propriétaire de Mariage et Bal cendrillon en folie ne croit pas que les finissantes vont investir moins d’argent pour leurs robes cette année, même si les bals sont encore incertains. (Photo : Alice Proulx)

Selon Émy Larouche, les bals seront mieux planifiés cette année parce que les écoles savent à quoi s’en tenir et prennent les dispositions nécessaires. « Je me dis que même si on a un masque, au moins on va avoir un bal. Je suis prête à tout. Cette journée pourrait nous montrer qu’on a réussi à traverser notre année scolaire, et ce, en pleine pandémie. Ça pourrait nous donner une belle motivation. »

Différents scénarios à l’étude

Bien que les bals soient encore dans quelques mois, le Centre de services scolaire des Rives-du-Saguenay a indiqué par courriel que des comités organisateurs ont été formés au cours des dernières semaines. « Il y aura assurément des activités organisées pour les finissants. Par contre, cela ne prendra pas la forme d’un bal regroupant des centaines de personnes dans une salle », souligne la conseillère en communication, Claudie Fortin. Différents scénarios seront proposés dans les prochaines semaines.

De son côté, le Centre de services scolaire De La Jonquière évalue également diverses options pour célébrer la fin de parcours des finissants. « Quelles que soient les mesures sanitaires imposées, nos équipes s’assureront de trouver une manière originale de souligner cette grande étape pour nos élèves de cinquième secondaire, le tout en respectant les directives de la santé publique », mentionne par courriel la conseillère en communication, Stéphanie Audet.

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