Sport-études: davantage de reconnaissance s’impose

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Un étudiant qui effectue son secondaire dans un programme sport-études, donc avec 30 % de temps en moins en classe, n’a droit qu’à une simple lettre de mention sur son bulletin. La situation est désolante et des mesures doivent être prises pour que ces jeunes aient un réel avantage quand viendra le moment de soumettre leur demande d’admission au cégep.

À titre de comparaison, un adolescent qui prend la décision de s’inscrire dans un Programme d’éducation intermédiaire, communément appelé PEI, peut obtenir, dépendamment de l’établissement, des diplômes supplémentaires.

Certaines institutions scolaires remettent par exemple le Certificat du PEI du baccalauréat international, d’autres le Diplôme d’éducation secondaire internationale (DÉSI). À Montréal, une bonification de 2 % est ajoutée aux résultats scolaires sur le bulletin des étudiants en PEI.

Certes, l’enseignement dans ces programmes est enrichi et les élèves vont plus loin dans leurs apprentissages, mais c’est en quelque sorte le même phénomène avec les sports-études.

Un étudiant-athlète se retrouve littéralement tous les après-midis sur les terrains à s’entrainer. Toutefois, il ne faut pas croire que celui-ci ne fait que s’amuser et perdre son temps pendant ces heures.

Certains pourraient dire qu’en sport-études, les étudiants n’apprennent pas plus de choses que dans la formation régulière et qu’ils ne font que passer moins de temps en classe.

Cependant, il est important de prendre en compte que pendant les entrainements et au moment de gérer leurs horaires, ces étudiants acquièrent un bagage qui leur servira toute leur vie.

D’abord, sur le terrain, ils s’habituent, par exemple, à être disciplinés et à faire preuve d’adversité. D’un point de vue scolaire, ils doivent être munis d’une immense autonomie puisque leur temps en classe est limité. Ce sont des atouts que les autres programmes ne permettent d’obtenir.

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