Le splitboard, un sport qui gagne à être découvert

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Guillaume Boudreault pratiquant le splitboard au Mont-Édouard
(Photo : courtoisie)

 

Le splitboard gagne en popularité au Saguenay-Lac-Saint-Jean, qui est le terrain de jeu idéal pour pratiquer cette activité en raison de son accessibilité et de sa panoplie de choix pour le hors-piste.

Le superviseur du Homies de Chicoutimi, Guillaume Boudreault, explique que le splitboard est une planche à neige conventionnelle divisée en deux sur le sens de la longueur afin de former des skis. Des peaux de phoque posées sous ceux-ci permettent de faire l’ascension. Arrivé au sommet, les peaux sont retirées, les skis sont remis en planche et la descente débute.

« L’avantage c’est qu’en faisant la montée, au lieu d’avoir notre planche à neige sur le dos, elle est dans nos pieds donc c’est vraiment plus facile et moins lourd pour faire l’ascension. On avance plus rapidement de la sorte », poursuit l’adapte qui pratique ce sport depuis maintenant deux ans.

Ce dernier se dirige la plupart du temps vers le Mont-Édouard, situé à L’Anse-Saint-Jean, qui est la Mecque pour le hors-piste au Québec avec plusieurs options disponibles pour les différents niveaux de planchiste et une accessibilité facile avec des sentiers aménagés spécialement pour cette activité. Il aime toujours découvrir de nouveaux coins de la montagne. « Avoir accès à des endroits reculés pour la plupart des gens c’est un sentiment incroyable. On trouve des places secrètes et éloignées. On s’amuse dans la poudreuse, de la neige fraîche où on est les premiers à poser notre planche. C’est vraiment le terrain de jeu parfait pour les fanatiques de plein air. »

Le propriétaire de la boutique S3 Boardshop à Chicoutimi, Charles Maltais, peut témoigner cet engouement. « C’est un sport qui est en augmentation. On commence à voir beaucoup de personnes avec des splitboards sur les montagnes. Nos ventes ont beaucoup augmenté à ce niveau.»

En raison d’une trop grande demande, la station de ski Le Valinouët a même été obligée d’instaurer une réglementation qui demande l’enregistrement des planchistes en plus de payer pour avoir accès à une piste dédiée à cet effet.

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