Quatre athlètes de la région aux mondiaux de canicross

Partagez :

Quatre athlètes de sports canins de la région se rendront aux Championnats du monde de canicross à Plédran, en France, du 28 avril au 1er mai. C’est un rêve qui prend forme pour Josey Savard, Yan Larouche, Annick Gagnon et François Cauchon. 

Josey Savard, son conjoint Yan Larouche et Annick Gagnon compétitionneront en bikejoring, un sport où un chien en attelage court devant un vélo en le tractant.   

Josey Savard et Amarok. Pour suivre son conjoint et elle sur Facebook : Équipe de sport canin Jos-Yan (Photo: Daniel T.)

Pour sa part, François Cauchon participera à la compétition de canicross, qui est aussi un sport de traction, mais où la course se fait à pied.  

« La magie du sport canin, c’est qu’on fait équipe avec son chien. Il faut que tu sois capable de le comprendre. Même si c’est le chien qui court à l’avant, c’est toi qui le diriges à l’arrière avec les commandements. La chimie devient très forte, c’est une complicité intense difficile à décrire », confie Josey Savard.  

Les quatre athlètes qui font partie du club régional de Sports à tractions canins (SATC) ont été sélectionnés après un appel de candidatures de l’Association canadienne des sports canins attelés (CAHDS).  

« Nous devions donner nos positions gagnées selon nos catégories d’âge. En plus de nos résultats, il fallait faire une lettre de motivation, dire pourquoi on voulait y aller. La CAHDS ne voulait pas seulement les meilleurs candidats, mais aussi les plus motivés et impliqués », raconte l’athlète.  

Pour François Cauchon, c’est l’opportunité d’offrir à son chien Jet Storm une fin de carrière à la hauteur.  

« Nous avons huit chiens à la maison, et celui avec lequel je vais faire équipe pour la compétition c’est le premier chien avec qui j’ai commencé le canicross. J’ai deux chiens qui seraient plus performants, mais c’est avec lui que je veux réaliser mon rêve », exprime l’athlète qui pratique le canicross depuis huit ans. 

Un entrainement intensif  

François Cauchon investit de 15 à 20 heures par semaine pour son entrainement et celui de ses huit chiens. Josey Savard en fait de même.  

« Les chiens étaient sous maintien depuis l’automne avec deux entrainements par semaine. Depuis trois semaines, nous entrainons les chiens quatre fois par semaine en plus des entrainements séparés pour mon conjoint et moi » explique Josey Savard.  

Puisque les quatre athlètes ont participé à des compétitions cet automne ils étaient déjà en forme. Depuis décembre, ils s’entrainent avec vigueur pour les mondiaux. Ils font des programmes de musculation, du cardio et des sorties sportives en plein air avec les chiens.   

« Si je fais le top 15, je vais être content. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Je ne veux pas trop me mettre d’objectifs, juste y aller c’est une réussite. Le calibre est très fort en Europe ça fait plus longtemps que nous qu’ils pratiquent les sports canins », raconte François Cauchon.  

Le moment n’aurait pas pu être mieux choisi pour Josey Savard.  

« C’est un peu comme les Jeux olympiques des sports canins qu’on s’en va vivre. J’ai 50 ans et mon conjoint 49 ans, nos chiens ont quatre ans et cinq ans, c’est le moment idéal. Mon objectif c’est avoir du plaisir. Les chiens sont dans leur pic de forme et nous on ne rajeunit pas, c’est maintenant ou jamais ! », lance l’athlète qui réalise le rêve de sa carrière.  

 

Partagez :