Des marionnettes géantes dans les rues de Saguenay

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Les marionnettes géantes seront disposées au Centre culturel du Mont-Jacob, aux bureaux d’arrondissement, aux bibliothèques, au Centre des arts et de la culture et au Foyer des loisirs. Crédit photo: Roxane Tremblay

En cette journée mondiale de la marionnette, la Ville de Saguenay a inauguré son exposition de personnages à fils géants nommée Saguenay, ville amie des marionnettes au Centre culturel du Mont-Jacob lundi matin.  

Le projet regroupera 13 pantins géants dont certains réalisés par des artistes de la région et d’autres donnés par le Théâtre Sans Fil à Montréal. Ils seront dispersés à l’extérieur de huit infrastructures sur le territoire de Saguenay.  

Le co-directeur du Festival international des arts de la marionnette, Dany Lefrançois, les qualifie d’« œuvres d’art qui vont attirer le regard et qui vont permettre aux citoyens du Saguenay d’en apprendre davantage sur l’histoire de ces personnages  ». 

Un trophée remis en Corée du Sud 

L’évenement tenu lundi matin a aussi été l’occasion de présenter le trophée que la scénographe et marionnettiste de Chicoutimi, Mylène Leboeuf Gagné, a créé de toutes pièces. Il sera remis lors de l’assemblée générale de l’Association internationale des villes amies de la marionnette (AVIAMA) à Chuncheon en Corée du Sud.  

L’AVIAMA est une association qui regroupe 21 villes partout autour du monde qui vise à démontrer l’importance de promouvoir les arts de la marionnette. Le Saguenay en est membre depuis 2016. 

Le prix sera remis à l’une de ces villes pour son initiative pour faire connaître l’art de la marionnette dans sa communauté.  

Mme Leboeuf Gagné a encore de la difficulté à réaliser l’ampleur de ce projet. « Je me sens privilégiée de pouvoir avoir un contact avec des villes partout dans le monde qui aiment promouvoir la marionnette. Cela me donne des contacts et de belles opportunités pour de futurs partenariats. » 

Mylène Leboeuf Gagné voulait essayer de voir ce qui représentait le plus la marionnette et elle en est venue avec ce résultat.  (Photo : courtoisie)

 « La main c’est ce qui prête vie à l’objet, ce qui donne le pouvoir de mouvance, confie-t-elle. Les fils veulent montrer les liens créés entre l’hôte et sa marionnette, mais aussi entre toutes les personnes du milieu. »  

 Finalement, la boule représente le monde et sa forme infinie démontre qu’il n’y a aucune limite dans cet art.

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