mardi , 21 mars 2023

Ski cerf-volant | La saison approche à grands pas

Le début de la saison de ski cerf-volant est imminent. Dès la prochaine bordée de neige, les passionnées pourront planer sur les étendues d’eau glacée de la région. «Certains ont déjà réalisé des premières sorties, mais il s’agit seulement de préliminaires», déclare le propriétaire et instructeur de Progression Kite Hugo Garon-Bouchard.

Ce dernier témoigne que la population saguenéenne montre un engouement grandissant pour le ski cerf-volant, mieux connu sous le nom de «snowkite», un sport d’hiver qui allie la glisse et le cerf-volant. Depuis 10 ans, Hugo Garon-Bouchard voit le nombre d’inscriptions à ses formations augmenter, et ce au grand plaisir des amateurs de ce sport.

 Chaque année, l’instructeur de ski cerf-volant reçoit plus d’une centaine de clients et réalise deux à trois sorties chaque semaine de l’hiver.

La région représente un lieu favorable pour ce sport. Elle offre une multitude de surfaces où pratiquer le ski cerf-volant comme la rivière Saguenay, le lac-Saint-Jean, le lac Kénogami et les terres agricoles. «Ces endroits possèdent des vents forts, du relief et surtout beaucoup d’espaces», assure Hugo Garon-Bouchard.

Déclinaison hivernale du kitesurf, le ski cerf-volant troque l’eau et ses vagues pour la neige et ses collines. Ce sport d’hiver utilise le cerf-volant et la planche à neige et les skis pour se mouvoir. La toile est attachée à l’aide d’un harnais au participant. Ainsi, il se laisse glisser grâce au vent froid de l’hiver à travers le relief de la neige. Là où il y a des côtes, l’adepte de ski cerf-volant ira.

Un sport pour tous

Afin de pratiquer ce sport de glisse, il suffit de savoir manier la planche ou les skis, ensuite d’entreprendre une formation. Si le ski cerf-volant n’est pas dangereux en soi, il exige d’avoir quelques connaissances théoriques.

Tous les débutants doivent suivre une formation avant d’affronter le vent et ses bourrasques. Il faut savoir utiliser le vent pour se déplacer à sa guise et, surtout, revenir à son point de départ. Une fois ces rudiments maîtrisés, il sera temps de partir en expédition, d’aller plus vite ou de sauter et planer à plusieurs mètres dans les airs.

 

À propos de Simone Pilote

Fière Saguenéenne, Simone Pilote aspire depuis son enfance à faire carrière dans le domaine des communications. Ses champs d’intérêt sont la politique provinciale, les enjeux culturels à l’échelle du pays et les questions environnementales. En dehors de l’enceinte du Cégep, Simone bouge : le volleyball, la course, le vélo ou la natation... Férue de plein air, Simone séjourne chaque été depuis 11 ans dans un camp de vacances dédié à la randonnée pédestre dans les Appalaches. Elle considère d’ailleurs ce lieu comme sa deuxième maison, y travaillant comme monitrice auprès des jeunes depuis 2014. Après sa technique, elle souhaite poursuivre ses études à l’université. Au cours des prochaines années, elle désire voyager, perfectionner son espagnol et effectuer des piges à l’étranger tout en élargissant son champ d’horizon.

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