jeudi , 30 mars 2023

LNI en tournée | séduire le public à coup de blagues

Rires, rires et encore plus de rires. Voilà ce qui résume bien la partie d’improvisation qui avait lieu dans le cadre de la LNI en tournée, mercredi soir au Théâtre Banque National. Une soirée réussie parmi tant d’autres dans la série d’évènements organisés pour souligner les 40 ans de la ligue.

Écrasement d’avion, athlète transgenre, hôpital psychiatrique: les quatre improvisateurs professionnels, soit Salomé Corbo, Sylvie Potvin, Sophie Caron et François-Étienne Paré, ont su séduire le public chicoutimien avec leurs lieux imaginaires, leurs personnages loufoques et leurs émotions bien senties.

Sous l’arbitrage de Nicolas Pinson, les duos rouge et bleu ont sauté sur la patinoire le temps de deux périodes d’improvisation de 45 minutes pour laisser aller leurs folies. C’est devant une salle comble et plus que réceptive que les quatre artistes ont conclu leur tournée de la région après avoir visité Saint-Prime, Dolbeau-Mistassini, Alma et Jonquière.

Le tout s’est terminé par la marque finale de 10 à 5 en faveur du duo rouge, Sophie Caron et François-Étienne Paré. Un pointage bien anodin puisque l’affrontement amical avait comme seul but de gagner le cœur des spectateurs.

Cartons rouge et bleu en main, le public avait la lourde tâche de trancher entre les improvisations de qualité qui se présentaient à eux. À deux reprises, l’arbitre a dû faire appel à ses deux assistants, des étudiants du Cégep de Chicoutimi, pour départir le vote serré. Une expérience décrite comme «malade mentale» par le jeune Félix Lavoie.

Cette célébration s’est conclue en extravagance et en délire avec une improvisation débauchée forgée par les quatre joueurs mettant en vedette François-Étienne Paré dans le rôle d’un facteur déréglé. L’histoire était agrémentée du chant désopilant de Sophie Caron qui a valu à l’équipe rouge un point supplémentaire. Devant cette scène abracadabrante, le public n’a eu autre choix que de se lever pour applaudir tout le talent des comédiens.

À propos de Claudia Simard

Lorsque Claudia n’a pas la tête prise par les questions philosophiques, elle a les yeux rivés sur les documentaires et les articles scientifiques. Passionnée de science et de politique, cette Mirabelloise de 19 ans rêve de changer le monde en dénonçant les injustices en donnant une voix aux minorités incomprises. Sur un ton plus léger, la partie pétillante de Claudia tente sans cesse de faire rire tous et chacun tant par l’improvisation que l’animation. Après trois ans d’analyse à Sport en Direct, deux ans d’écriture dans le journal étudiant et un déménagement à 5h de chez soi pour le fameux programme en ATM, Claudia est toujours ambigüe face à son avenir. Toutefois, elle est confiante de trouver le domaine qui lui permettra de s’enrichir intellectuellement tout en aidant les autres.

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