Travaux à la base militaire de Bagotville | Les entreprises invitées à soumissionner

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Les entreprises de la région qui souhaitent réaliser des travaux dans le cadre de l’investissement de 300 millions $ à la base militaire de Bagotville ont intérêt à demander dès maintenant leur cote de sécurité.

C’est le message qu’a lancé la chef pour le Québec des marchés chez Défense Construction Canada, Martine Côté. Elle a expliqué les conditions d’admission pour les futurs contrats de la base militaire de Bagotville aux membres de la Chambre de commerce Chicoutimi-Le Fjord. Plus de 250 personnes influentes de la région étaient réunies à l’hôtel Le Montagnais de Chicoutimi mercredi pour le deuxième rendez-vous économique de l’année.

«Il y aura beaucoup de travaux à réaliser sur la base militaire de Bagotville, si l’appel d’offres demande une cote de sécurité et que vous ne l’avez pas, vous ne pourrez pas soumissionner», a mis en garde Martine Côté.

Se conformer aux cotes de sécurité est primordial afin d’obtenir un contrat du ministère de la Défense nationale. Pour l’obtenir, il faut de quatre à six mois pour le niveau de sécurité de niveau «fiabilité» et de huit à 12 mois pour la cote de sécurité «secret». Chaque employé qui voudra travailler sur le site devra se soumettre à une enquête en remplissant quelques formulaires.

Les entreprises de la région pourront soumissionner sur différents contrats allant de 25 000 $ à deux millions $. Sur ce, deux projets majeurs sont sur le carnet de soumissions, soit une installation multifonctionnelle de 55 millions $ et un hangar de 50 millions $.

Même si Martine Côté croit que les entrepreneurs de la région étaient déjà au fait de ces spécifications, elle explique que la rencontre de mercredi était tout de même déterminante. «C’est toujours important de rejoindre le plus de participants possible afin d’accroître l’accessibilité au marché», a expliqué la chef en précisant que les contrats sont publics.

De son côté, le lieutenant-colonel à la base militaire de Bagotville, Simon Comtois, affirme être satisfait que les entrepreneurs de la région puissent participer à la revitalisation de son lieu de travail.

 

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