Rouler des kilomètres pour sauver un animal

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Ontario, États-Unis , Nouvelle-Écosse, des gens d’un peu partout ont adopté des animaux du refuge d’Alma, où un nombre record d’adoptions a été enregistré en 2017.

Certaines personnes sont prêtes à faire beaucoup de route pour sauver un animal de l’euthanasie. Au refuge d’Alma, des dizaines de familles de l’extérieur de la région viennent adopter un animal. C’est parfois par manque de refuge dans leur coin ou tout simplement parce qu’ils sont de passage au Saguenay–Lac-Saint-Jean pour des vacances. Il est même déjà arrivé qu’un chien soit parti en avion de Bagotville vers Boston.

Publicités sur Facebook et émissions de télé sur le sujet, voilà pourquoi les gens se dirigent davantage vers les refuges d’animaux. Selon le propriétaire de Fourrière Alma : Refuge pour animaux, Jimmy Maltais, les gens sont davantage sensibilisés. «Les gens sont plus au courant qu’avant sur le sujet, ils savent que les chiens qu’on a ici ne sont pas nécessairement des chiens abandonnés parce qu’ils sont méchants. En plus, ici on les éduque pour qu’ils soient prêts à entrer dans une nouvelle famille», explique M. Maltais.

Contrairement aux clients d’une animalerie ou d’un élevage, les gens qui adoptent ne recherchent pas vraiment une race particulière. Ils recherchent surtout un animal à sauver. Un rendez-vous doit d’abord être pris entre le personnel du refuge et la famille qui désire adopter. L’objectif n’est pas simplement de donner un chien. «Nous ce qu’on veut, c’est trouver la famille idéale pour l’animal, s’il est pour être abandonné de nouveau dans deux mois, vaut mieux qu’il reste ici. C’est pourquoi on prend rendez-vous avec la famille ou le couple pour s’assurer que les gens soient prêts à accueillir l’animal», raconte le propriétaire de Fourrière Alma : Refuge pour animaux.

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