La violence sexuelle encore au cœur des débats

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Si les femmes, les hommes et les enfants ne dénoncent pas leur agresseur sexuel, c’est en raison des mythes et des préjugés que la société entretient toujours envers cette problématique.

 

Voilà un des enjeux qu’a présenté l’intervenante sociale pour La Maison Isa, Christine Audet, lors d’une conférence sur la violence sexuelle présentée mercredi midi au Cégep de Jonquière. Une centaine de personnes étaient réunies pour souligner avec quelques jours de retard la Journée internationale des femmes.

Aux yeux de Mme Audet, la violence sexuelle est minimisée par la population. Elle a ajouté que 2017 a été une bonne année en terme de conscientisation, mais qu’il y a encore beaucoup de travail à faire avant que les problèmes à caractère sexuel soient réglés.

«Les mythes et préjugés sont encore très présents, c’est très positif ce qui s’est produit cette année avec la vague de dénonciations. Le tout a été apporté sur la place publique pour qu’on en parle, mais il reste encore beaucoup de jugements à déconstruire et de sensibilisation à faire», a expliqué Mme Audet.

Selon un sondage présenté lors de la conférence, 633 000 personnes à la grandeur du Canada ont avoué avoir été agressées sexuellement. Durant la Journée internationale des femmes 2018, un regroupement de groupes d’aide contre la violence sexuelle a lancé le mot-clic #consensus en plus d’une charte avec les douze attitudes à avoir lorsqu’une personne nous dévoile qu’elle a été victime de violence sexuelle.

«Avec les Centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (CALACS), on va revendiquer le retour des cours d’éducation à la sexualité et on encourage les gens à porter le cœur jaune pour le soutien aux victimes», a spécifié Christine Audet.

L’intervenante sociale pour La Maison Isa rappelle l’importance de la Journée internationale des femmes. Selon elle, cet événement démontre le chemin qui a été parcouru vers l’égalité des sexes, mais aussi le chemin qu’il reste à faire.

 

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