Enlevons nos lunettes roses
À l’approche des élections générales, plusieurs profils Facebook ont viré au vert, une façon originale d’annoncer ses couleurs. L’objectif: signifier que pour eux l’environnement transcende les partis politiques, qu’il soit rouge, bleu ou orange.
Pour ces gens qui n’ont pas une peur bleue de la Terre que nous laisserons à nos enfants, il y a vraiment de quoi broyer du noir. Lorsque vient le temps d’écouter leurs arguments, ils virent vert de rage et ont le syndrome de la page blanche. Alors, regardons-les dans le blanc des yeux et disons-leur que les billets verts ne valent pas notre futur.
La planète se retrouvera dans le rouge, si l’on ne donne pas le feu vert à des mesures plus environnementales. Des stationnements à la place d’une forêt, ça n’a pas sa place; sous-évaluer l’apport des transports en commun ne devrait pas être commun; croire que le futur c’est l’or noir, c’est vivre dans le passé.
Apprendre que des jeunes de Montréal ont peine à se souvenir de leur dernier «Noël blanc» fait rire jaune. L’environnement ne devrait jamais être une zone grise, alors enlevons nos lunettes roses et pensons vert.