Fonds du coquelicot | De l’aide pour les anciens combattants

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Le vétéran des Forces armées canadiennes Gilles Tremblay a profité de l’approche du jour du Souvenir pour raconter son histoire et rappeler à quel point les dons offerts au Fonds du coquelicot sont précieux.

«J’ai fait 22 ans dans l’armée, a expliqué l’ex-caporal, 11 ans dans l’infanterie et 11 autres années comme ingénieur de combat.» Comme plusieurs autres, c’est la soif d’aventures, l’envie de voir du pays qui l’a poussé à s’enrôler. Et il a été servi.

«J’ai été déployé à Chypre en 1992, puis en Croatie en 1993 comme Casque bleu. Trois ans plus tard, j’ai été envoyé en Bosnie comme Casque vert», a-t-il raconté. Toutes trois étaient des opérations dirigées par les Nations Unies.

Jeannine Tremblay-Dubois et Gilles Tremblay sont tous deux des vétérans des Forces armées canadiennes.

Des souvenirs gravés en mémoire

Un événement en particulier a beaucoup marqué M. Tremblay lors de ses déploiements. «J’ai passé deux fois Noël en Croatie et en Bosnie. On a fêté Noël en regardant les ennemis, en se tirant dessus. Nous étions seulement deux soldats dans notre point d’observation à célébrer, c’était assez spécial, disons», s’est remémoré l’ancien combattant.

Même si Gilles Tremblay n’a pas perdu d’amis au combat, plusieurs d’entre eux sont partis en s’enlevant la vie de retour au pays. «Le jour du Souvenir, pour moi c’est important, ça représente tous les amis perdus.» Il a rappelé que la vente des coquelicots était cruciale pour aider les familles des vétérans lorsqu’ils reviennent du front.

L’officier d’entraide à la Légion royale canadienne Jeannine Tremblay-Dubois a profité du témoignage de M. Tremblay pour expliquer que la Légion est une ressource pour aider et diriger les anciens combattants souffrant de troubles post-traumatiques. «Il faut aller chercher l’aide nécessaire, il y a plusieurs ressources disponibles pour accompagner ces personnes. Nous, les officiers d’entraide, on est une de ces ressources.»

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