Recherche sur les consommations excessives | Toujours en quête de participants

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Les responsables d’une recherche sur les consommations excessives de drogue et d’alcool, réalisée au Saguenay, sont toujours en quête de quelques participants. Leur but est de recueillir diverses données liées à cet usage abusif.

Cette étude psychologique est une collaboration entre une étudiante en psychologie de l’UQAC, Marylou Raymond, et le CIUSSS du Saguenay–Lac–Saint–Jean. En plus de créer une base de données pour le professeur responsable, elle permettra notamment à Mme Raymond d’obtenir son doctorat.

Jusqu’à maintenant, ce sont 53 personnes qui ont donné de leur temps pour permettre de recueillir ces multiples données. L’assistant au projet, Louis Gauthier, affirme cependant qu’ils espèrent obtenir plus de candidatures au cours des jours qui viennent, même si le nombre de participants actuel permet d’acquérir des statistiques suffisamment fiables.

Parmi les individus, la moitié sont des consommateurs alors que l’autre moitié est constituée de non-consommateurs.

À partir de ces profils, deux groupes seront formés. «Il s’agit de créer un groupe expérimental pour ceux qui ont des problèmes de consommation et de leur faire passer des tests dans le but d’avoir certaines mesures. On a aussi un groupe contrôle pour les personnes qui n’ont pas ces problèmes auxquelles on fait passer les mêmes tests», développe l’assistant au projet.

Les examens seront effectués individuellement et auront une durée de deux à trois heures. L’objectif est de déterminer s’il y a, oui ou non, des différences psychologiques ou sociales entre les consommateurs et ceux qui ne le sont pas. «On va observer certaines variables, comme
les problèmes d’impulsivité», commente Louis Gauthier.

Les tests réalisés ont également pour but de répondre à des questionnements sur la théorie de l’esprit. «La théorie de l’esprit, c’est la capacité à se représenter ce que les autres peuvent penser comme les désirs, les croyances. On se demande donc si elle peut être fonctionnelle ou, au contraire, biaisée pour cette clientèle», conclut M. Gauthier.

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