Vente de l’ancien couvent de Saint-Ambroise | Les démarches reprennent
L’École secondaire Bon-Pasteur située à Saint-Ambroise est en attente d’un acheteur potentiel. Photo : Commission scolaire De La Jonquière.
Inoccupée depuis 2014, l’ancienne école Bon-Pasteur de Saint-Ambroise vient d’être remise en vente par la Commission scolaire De La Jonquière puisqu’une entente a été conclue avec la fabrique de la paroisse.
L’an dernier, la commission scolaire avait tenté de se départir du bâtiment, avant de découvrir une résolution des années 40 disant que l’édifice appartenait à la fabrique. «On vient de conclure une entente avec la fabrique qu’en cas de vente du bâtiment, il y aurait un partage des profits entre la commission scolaire et la fabrique», mentionne la conseillère en communication à la Commission scolaire De La Jonquière, Marie-Ève Desrosiers.
La commission scolaire a octroyé le mandat à la Société immobilière du Québec pour la mise en vente du bâtiment ayant une superficie approximative de 4700 mètres carrés.
Éviter une démolition
Le bâtiment, à caractère patrimonial, est vacant depuis six ans. La Commission scolaire De La Jonquière a bon espoir de trouver un acquéreur. «Un appel d’offres a été publié le 22 février dans le but de trouver un acheteur», souligne Mme Desrosiers, ajoutant que les personnes intéressées ont jusqu’au 1er mai pour déposer une offre. «L’état de la bâtisse doit être pris en compte et on espère recevoir des offres en conséquence. On sera en mesure de voir si nous allons trouver un acheteur. On n’a plus de projet pour cette école», poursuit-elle.
L’édifice a fait l’objet de vandalisme au cours des dernières années et les travaux de remise aux normes du bâtiment sont évalués à près de 500 000 $. «Lorsque j’étais conseillère municipale dans le temps, on voulait en faire l’acquisition sauf que le coût des travaux étaient situé entre 600 000 $ à 800 000 $», affirme la mairesse de Saint-Ambroise, Monique Gagnon.
L’ancien couvent est actuellement laissé à l’abandon et les élus de Saint-Ambroise espèrent qu’un acheteur se manifeste pour éviter la démolition. «On aimerait cela qu’un promoteur fasse de quoi avec, surtout pour un projet en lien avec les personnes âgées», déclare Mme Gagnon.
